Plusieurs actions et attitudes visant à favoriser le développement de l’enfant par une parentalité positive basée sur la bienveillance, le respect et la santé émotionnelle peuvent être appliquées au quotidien par les parents.
C’est quoi, la parentalité positive ?
Les « méthodes d’éducation obsolètes » sont remises en question par la parentalité positive, autrement connue sous le nom de parentalité bienveillante. Cette approche priorise le bien-être de l’enfant et est considérée comme éducative. La parentalité positive met l’accent sur la bienveillance, le développement global, le respect et la santé émotionnelle de l’enfant.
1. Écouter attentivement l’enfant quand il parle
Il est essentiel d’accorder une attention totale à votre enfant lorsque vous communiquez avec lui. Qu’il s’agisse de petites anecdotes de l’école ou de questions sur son environnement, prenez le temps de l’écouter sans l’interrompre. Posez des questions pour mieux comprendre ses pensées et sentiments. La validation des émotions de l’enfant est cruciale pour renforcer sa confiance en lui.
2. Demander à l’enfant son accord pour le déshabiller
Lorsque vous habillez ou déshabillez votre enfant, demandez-lui son accord. Cela lui montre que son corps lui appartient et que vous respectez ses choix. Encourager le consentement de l’enfant dans toutes les interactions renforce son sens de contrôle et d’autonomie, contribuant à son développement.
3. Résoudre les conflits de manière respectueuse
Dans la parentalité positive, la résolution des conflits de manière respectueuse est fondamentale. Gardez votre calme, prenez du recul, et écoutez attentivement les préoccupations de votre enfant. Validez ses émotions et essayez de comprendre sa perspective. Restez ouvert au compromis et pardonnez pour maintenir une relation positive.
4. Donner le choix à son enfant
Pour grandir, se sentir bien dans sa peau et se sentir en sécurité émotionnelle, les enfants ont besoin de règles qui sont adaptées à leur âge et à leurs besoins. Les parents donnent ces règles pour montrer ce qui est bien ou mal, ce qui est autorisé ou non, et pour donner des repères. Ces règles sont comme des limites rassurantes, et elles aident les enfants à grandir.
Donner des choix aux enfants les aide à prendre des décisions et à être plus sûrs d’eux. Pour le faire de manière gentille et aidante, au lieu de donner des ordres, on peut proposer des options claires et précises. Par exemple, demander à un enfant « Qu’est-ce que tu veux pour ton goûter ? » peut le rendre incertain et incapable de décider. Mais s’il y a des choix spécifiques comme « Tu veux une pomme ou une banane ? », l’enfant sera plus à l’aise pour choisir. Plus tard, quand l’enfant sera assez grand, on peut lui demander son avis et discuter de son choix avec lui. Il est important de toujours montrer que son choix compte.
5. Frapper à la porte de la chambre de l’enfant avant d’entrer
La parentalité bienveillante, une valeur fondamentale, englobe le respect absolu de la sphère intime de l’enfant. Il s’illustre par l’exemple de frapper à la porte de la chambre de l’enfant et d’entrouvrir la porte avec délicatesse, permettant ainsi à l’enfant de décider s’il nous autorise à pénétrer ou non. Cette pratique poursuit plusieurs objectifs : honorer l’intimité de l’enfant, tout en lui enseignant les principes élémentaires de la politesse et de la discrétion, à savoir que l’on n’entre pas dans une pièce fermée contenant une personne sans son consentement préalable.
De même, on ne contraint point un enfant à donner un baiser à son oncle, à sa grand-mère, à un parent ou à quiconque, même si ces derniers arboreraient une « joue tendue pour le bisou. » En respectant la décision de l’enfant quant à embrasser ou non une personne, nous inculquons dès son plus jeune âge le respect du consentement, ainsi que le droit de gérer ses interactions physiques avec autrui conformément à ses préférences corporelles. De surcroît, forcer un baiser non désiré peut engendrer un inconfort et susciter de l’anxiété chez l’enfant. En favorisant son autonomie affective, nous lui permettons d’exprimer librement l’acte de faire un câlin, ou non, en toute confiance. En manifestant notre respect envers ses choix et ses limites, nous contribuons au renforcement de la confiance de l’enfant envers les adultes et à l’encouragement de sa communication ouverte de ses besoins.
Par ailleurs, si l’enfant ne souhaite pas embrasser ou câliner un adulte, nous lui enseignons qu’il peut manifester son affection et saluer autrui de diverses manières. Nous lui démontrons qu’il peut exprimer son affection envers une personne au moyen de paroles bienveillantes ou de gestes chaleureux, tels que le salut de la main.
Après avoir exploré ces aspects de la parentalité positive, passons aux questions fréquemment posées :
FAQ
1. Qu’est-ce que la parentalité positive ?
La parentalité positive est une approche éducative qui privilégie le bien-être de l’enfant en mettant l’accent sur la bienveillance, le respect et la santé émotionnelle.
2. Comment puis-je favoriser la santé émotionnelle de mon enfant ?
Écouter attentivement votre enfant, valider ses émotions et résoudre les conflits de manière respectueuse sont des moyens efficaces de favoriser sa santé émotionnelle.
3. Pourquoi est-il important de respecter le consentement de l’enfant ?
Respecter le consentement de l’enfant renforce son sens de contrôle et d’autonomie, contribuant à son développement.
4. Comment puis-je donner des choix à mon enfant de manière bienveillante ?
Proposez des alternatives claires et respectez ses décisions pour favoriser la confiance en soi de l’enfant.
5. Pourquoi le respect de l’intimité de l’enfant est-il important ?
Le respect de l’intimité enseigne à l’enfant le respect des limites personnelles et du consentement.
En conclusion, la parentalité positive est une approche éducative centrée sur l’épanouissement de l’enfant grâce à la bienveillance, le respect et la santé émotionnelle. En mettant en pratique ces principes, les parents peuvent contribuer au bon développement de leurs enfants. Pour en savoir plus sur la parentalité positive
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