Pour les ParentsQu'importe si je ne pratique pas l'éducation positive ?

Qu’importe si je ne pratique pas l’éducation positive ?

L’éducation positive n’est pas universelle et peut ne pas convenir à tous les parents et à tous les enfants.

On constate souvent que les parents décident de ne pas utiliser cette méthode et préfèrent d’autres méthodes éducatives.

Les raisons de ce choix sont variées et s’expliquent à partir des témoignages de ces parents sur le site magicmaman.

La parentalité est une tâche complexe qui demande beaucoup d’efforts. Il existe de nombreuses méthodes éducatives plus ou moins populaires qui peuvent aider les parents dans cette tâche, y compris la parentalité active, également appelée parent bienveillant. Cette approche est basée sur le respect de l’enfant et met l’accent sur l’écoute et le dialogue entre parent et enfant. Elle vise également à condamner les actes d’éducation violente, comme la fessée, la punition, le chantage ou les cris, qui suscitent souvent des débats.

Cependant, trois femmes ont accepté de partager leurs expériences en tant que mères et d’expliquer pourquoi elles ont choisi de ne pas s’engager dans l’éducation positive. Pour eux, d’autres méthodes éducatives sont plus adaptées et plus efficaces pour élever les enfants.

Pourquoi je pense que l’éducation positive est une grande erreur

Audrey, 36 ans, est mère de trois enfants : Tom, 15 ans, Enzo, 13 ans et Mina, 6 ans. Bien qu’elle ne soit pas fondamentalement contre l’éducation positive, elle ne pense pas que l’approche fonctionne pour tous les enfants. Selon elle, il est important que l’enfant comprenne sa place dans la famille et sache respecter les règles. Pour Audrey, l’éducation positive ne convenait pas à son deuxième enfant, car il lui était difficile de scolariser depuis qu’elle était enfant. Elle sentait qu’il avait besoin d’un cadre, et lui donner des choix compliquerait la situation.

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Audrey a préféré une éducation plus « classique » pour ses enfants, avec des règles claires, des punitions, des encouragements et des moments de complicité familiale. Elle pense que cette approche a bien fonctionné pour sa famille et que ses enfants sont satisfaits. Bien que certains puissent critiquer sa façon d’éduquer ses enfants, Audrey est satisfaite de ses choix et pense que chaque parent doit trouver ce qui convient le mieux à sa famille.

Je ne suis pas en accord avec l’éducation positive

Séverine, âgée de 26 ans et une jeune maman de deux filles, une de trois ans et une autre de deux mois, en désaccord avec l’approche de l’éducation positive. Elle et son partenaire ont souvent été critiqués pour leur méthode d’éducation qu’ils considèrent comme étant « trop dure ». Cependant, Séverine reste convaincue que les principes éducatifs simples qu’ils appliquent, tels que le respect, la politesse et l’écoute, ont permis à leur fille d’être sage et polie.

« Nous sommes conscients que notre petite fille a également besoin de s’exprimer et de tester ses limites, mais elle ne doit pas en abuser », explique Séverine. Pour elle, l’éducation positive ne correspond pas à sa nature et elle estime qu’il est important d’exprimer ses émotions en criant ou en haussant le ton, lorsque cela est nécessaire. Elle estime que l’autorité et le respect des règles sont essentiels, et qu’elle a peur de perdre l’équilibre dans son couple si elle accorde trop d’importance aux besoins de ses enfants.

« Je n’ai pas envie de me forcer à être la maman que je ne suis pas. Notre équilibre en tant que couple est important et je n’ai pas envie que nos filles passent en priorité », explique Séverine. Elle pense que leur méthode éducative, qui vise à enseigner à leur fille les valeurs essentielles pour son bien-être futur, sera bénéfique à long terme. Elle est convaincue que leur fille les remerciera plus tard pour les avoir éduquées de cette façon.

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Pourquoi je suis contre l’éducation positive

Agathe, 33 ans, mère d’une fille de 9 ans et enceinte de son deuxième enfant, ne croit pas aux méthodes parentales positives. Elle croit que la négativité n’est plus tolérée dans notre société et qu’il est important d’imposer des règles à un enfant, de lui apprendre les frustrations de la vie et le respect des aînés.

Selon Agathe, les enfants sont très conscients des limites et il ne faut pas être submergé par leurs exigences. Elle a admis avoir donné une fessée à sa fille sur les mains ou les fesses quand elle était jeune, mais a précisé qu’elle n’utilisait pas de fouet. Agathe pense qu’il est important d’encourager les enfants à être forts et indépendants, plutôt que de recourir à une parentalité permissive pour les aider.

« J’encourage ma fille et lui donne le goût du succès en la félicitant lorsqu’elle réussit. Si elle échoue, on travaille ensemble pour voir comment elle peut faire mieux », explique Agathe. Elle pense qu’il est important d’apprendre aux enfants à encaisser et à être volontaires, en se basant sur l’éducation qu’elle a reçue de ses propres parents.

Agathe est convaincue que notre société nous empêche de punir nos enfants sous peine d’être jugés comme des monstres, mais elle pense qu’il est important d’imposer des règles et de ne pas se laisser bouffer par nos têtes blondes. Pour elle, l’essentiel est d’encourager les enfants à devenir forts et autonomes afin qu’ils puissent réussir dans leur vie.

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