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Mon enfant fait des caprices et des crises de colère : des astuces disciplinaires positives (qui fonctionnent)

Êtes-vous incapable de donner de l’autorité à votre enfant ? Voici quatre scénarios fréquents dans la vie d’une mère et comment y faire face en utilisant une discipline constructive. Le point de vue de la psychologue clinicienne Béatrice Sabaté.

1. Discipline positive : il ne cesse de malmener sa petite sœur

« La première étape consiste à repérer la source du déclencheur – le scénario, l’épuisement – ainsi que le désir sous-jacent. Car frapper est une forme de frustration souvent non exprimée. Pour le dire autrement, nous allons d’abord séparer les jeunes pour leur propre protection. Ensuite, nous ferons une petite pause pour aider l’enfant à se sentir mieux. Un jeune qui frappe est un enfant qui est malheureux. Vous devez abandonner l’idée qu’un enfant doit se sentir plus mal – par l’humiliation de la punition – pour s’améliorer !

Ensuite, vous essayez de communiquer avec le jeune. « Au lieu de frapper, pourquoi ne pas prendre un livre, une couverture, un verre d’eau, et respirer profondément ? ». Enfin, à cet âge, et notamment lorsqu’elle est dirigée vers une petite sœur, cette conduite est souvent un cri d’attention. L’outil « temps dédié » peut donc être utilisé : chaque jour, un quart d’heure seul avec son enfant. Rien ne doit pouvoir détourner cette attention. Et l’enfant pourra faire ce qu’il veut de ce tête-à-tête avec vous : jouer, lire un conte, faire un câlin… ce qu’il veut, du moment que c’est un échange. Il n’y aura donc pas de télévision ! »

2. La discipline positive : mes enfants se disputent toujours.

« Il faut être deux pour se disputer, et en tant que parents, il est fréquent que nous n’assistions qu’à un seul côté du débat. » Lorsque vous intervenez, vous êtes obligé de choisir un camp.

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C’est pourquoi je conseille de ne pas intervenir. Sinon, intervenez en plaçant les deux enfants « dans le même bateau », par exemple en retenant l’objet litigieux jusqu’à ce qu’ils trouvent une solution ensemble, en verbalisant constamment : « Chaque fois que tu prends ce jouet, quelque chose va mal. » C’est dommage, car on ne joue pas avec à la fin. Quelles options avons-nous ? « Comment établir le tour de rôle ? »

3. La discipline positive : Il refuse de faire ses devoirs.

« Derrière cette attitude peut se cacher un besoin différent, qu’il faut d’abord découvrir, surtout si le refus de terminer les devoirs scolaires est récurrent. » Il peut s’agir :

– Un sentiment d’inadéquation, comme le montre la fameuse phrase « Je suis inutile ». L’une des techniques pourrait être le « pas à pas » : on soutient son enfant dans la réalisation de ses devoirs, en progressant pas à pas pour qu’il les fasse à la hauteur de ses capacités.

– Un besoin d’attention : la petite fille demande de l’attention en refusant de terminer ses devoirs. Nous pouvons alors prévoir un moment rien que tous les deux après qu’elle ait fait ses devoirs.

– La résistance, l’envie de se rebeller : les jeunes savent que nous accordons une grande importance aux devoirs. Ils ont touché une corde sensible en refusant de les faire. Une façon de procéder pourrait être de confirmer les sentiments de l’enfant en disant quelque chose comme : « C’est vrai, je ne peux pas t’obliger à faire tes devoirs. » Je comprends, je n’aimais pas faire mes devoirs quand j’avais ton âge… ».

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4. Discipline positive : Au magasin, il fait une crise de colère.

« Avant tout, la frustration d’un enfant est tout à fait naturelle ! Nous essayons de sortir de la situation si c’est possible, car nous sommes trop bouleversés et anxieux de ce que les autres vont penser pour nous comporter de manière rationnelle.

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Si ce n’est pas possible, nous pouvons essayer de détourner l’attention de l’enfant en lui confiant une tâche mineure, comme suivre la liste des courses ou choisir une boîte de gâteaux.

Références :

  • Magicmaman.com / Béatrice Sabaté, psychologue clinicienne

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