Pour les ParentsLorsque l’éducation « bienveillante » me saoule

Lorsque l’éducation « bienveillante » me saoule

Avant de commencer cet article, on précise qu’on n’a rien contre l’éducation bienveillante, ou positive, quelle que soit son appellation.

Quand on voit qu’il y 100 ou 200 ans, l’éducation d’un bambin, c’est lui mettre des torgnoles, on dit que les parents ont changé, de façon favorable et positive. Mais sachez que depuis que l’on parle de l’éducation bienveillante, c’est sans doute le bordel.

A vrai dire, l’éducation positive a été très bénéfique pour l’enfant. Mais du côté des parents, elle leur a vraiment foutu la pression. Ces dernières années, l’éducation bienveillante a le vent en poupe, et ce dans les quatre coins du globe.

Mais quand on voit ce qui se passe sur le terrain, elle impose aux parents d’être parfaits au quotidien. Oui, on parle de la perfection incarnée.

L’éducation positive, cette obligation de la perfection

Avec l’éducation positive, les parents doivent être parfaits. Ils doivent se lever dans la bonne humeur, même s’ils n’ont pas fait une bonne nuit de sommeil. Ils ne doivent pas crier, mais comprendre l’enfant, bien l’écouter et lui expliquer quoi faire de façon zen et calme.

Il faut éviter les punitions, garder toujours le sourire, faire les choses calmement, et ce, 24 heures sur 2 heures.

Non, mais sérieux ?

Attendez ! Les personnes qui ont inventé l’éducation positive ont-ils déjà vécu avec des bambins ? Non, mais je suis sérieux. Ont-ils eu le temps de gérer la crise d’un petit enfant de 4 ou 5 ans dans un hypermarché ? Ont-ils déjà mangé dans un restaurant avec des enfants surexcités ? Avez-vous été au milieu d’une sortie scolaire à deux adultes pour 28 loulous ? Avez-vous aidé un petit récalcitrant à faire ses devoirs ou à aller au lit, pour la 20ème fois, un bambin très déchaîné ? Avez-vous demandé 10 fois à des bambins jouant dans la chambre qu’ils se calment et arrêtent leurs conneries ?

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Je ne sais pas, je demande

Puisque même si les parents font leur maximum, mais vraiment, pour être bienveillant, aimant, patient et attentif toute la journée, ils crient, s’énervent, punissent ou sanctionnent le petit, etc. En bref, qui n’a jamais dépassé ses limites ? Personne.

Lorsque le bambin fait baver la maman, même quand elle l’aime beaucoup, elle perd sa patience, crie et s’énerve et c’est tout à fait normal.

Nous, ça nous est déjà arrivé. A plusieurs reprises. On aime et adore nos enfants plus que tout. On fait tout ce qu’il faut pour rester calme et zen. Mais n’oubliez pas que je suis un être humain, avant tout. On a nos humeurs et notre propre réalité, notre fatigue et nos limites. Comme tout le monde.

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Voilà, on ne peut pas toujours être aimant et bienveillant. Mais est-ce que cela fait de nous un papa bienveillant et une maman bienveillante ? Non, cela fait de nous un « humain ». Alors, arrêtez de nous dire qu’il faut être parfait. On doit, avant tout, être vivant. Point !

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