Pour la gent féminine, l’allaitement fait partie intégrante de la continuité de la grossesse. Pour la maman, c’est le moment idéal pour garder le bébé à ses côtés le plus longtemps possible après sa naissance. Toutefois, certaines mamans trouvent des difficultés d’y mettre un terme. Pour en savoir plus, lisez l’article jusqu’au bout !
Allaitement : pourquoi est-ce si difficile moralement d’y mettre un terme ?
Les mamans sentent de la culpabilité
Pour le bébé, le lait maternel est le meilleur aliment. Pourquoi ? Parce qu’il possède des dizaines de nutriments qui favorisent la croissance du nouveau-né. Et la cerise sur le gâteau, il lui donne aussi les anticorps nécessaires au cas où il tombe malade.
Par ailleurs, il est à noter qu’un grand nombre de mamans n’arrivent pas à mettre fin à l’allaitement de leur enfant, surtout quand elles sont contraintes d’y mettre un terme plus tôt que ce qu’elles avaient prévu.
Quand la maman n’achève pas l’allaitement de son petit enfant, il aura un sentiment d’inachevé et n’arrive pas facilement à le digérer, surtout si la raison est indépendante à la volonté de la femme.
Pour rappel, les spécialistes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) indiquent que les femmes doivent allaiter leur enfant au moins les six premiers mois. À noter que les mamans qui n’y arrivent pas se culpabilisent et ont des sentiments d’échec.
Qu’en est-il des hormones ?
Il est important de noter que la production du lait maternel dépend de la succion du nouveau-né. De cette façon, le corps de la maman crée l’endorphine, qui n’est que l’hormone du plaisir et du bien-être.
À noter que celui-ci est présent dans le lait maternel. C’est pourquoi les spécialistes conseillent fortement d’allaiter le nouveau-né.
Arrêter l’allaitement n’est pas dans l’intérêt de la maman.
Pourquoi ? Parce que l’absence d’endorphine peut causer une grande fatigue, une baisse de moral, un système immunitaire défaillant, etc. Il est donc fortement recommandé de ne pas mettre un terme à l’allaitement. Celui-ci est bénéfique pour la maman et son bébé.
Pour rappel, la création d’endorphines ne dure que quelques semaines à la suite de la fin de l’allaitement. Par ailleurs, il est à noter que la chute d’hormones peut être très violente et difficile à vivre.
Arrêter l’allaitement : un vrai changement de vie
Pour allaiter son enfant, la maman doit s’investir physiquement et moralement. D’ailleurs, l’allaitement est la seule et unique source d’alimentation pour le nouveau-né.
Quand la gent féminine arrête l’allaitement, elle ne peut plus avoir l’exclusivité de nourrir son bébé. Pourquoi ? Parce que d’autres personnes peuvent le nourrir, ce qui brise tout simplement le lien entre la maman et son loulou.
Certes, l’arrêt de l’allaitement ne freinera pas la vie sociale, mais il faut savoir que cette décision pourrait changer le quotidien de la maman.
Dans le cas où le bébé demande souvent le sein de sa mère, celle-ci doit toujours être à sa disposition, ce qui ne laissera que peu de temps pour qu’elle sorte en famille ou avec ses copines.
C’est pourquoi certaines mamans prennent la décision d’arrêter l’allaitement pour avoir plus de temps libre et ne pas être obligées d’allaiter le petit à tout moment. Souvent, les femmes qui prennent cette décision aiment sortir avec les amies, faire du shopping, manger dans des restaurants, etc.
Par ailleurs, il est à noter que la maman peut ressentir un vide quand elle prend la décision de mettre un terme à l’allaitement. Pour cette raison, il est recommandé d’avoir conscience de cette situation avant d’y arrêter. C’est un point très important à ne pas négliger !
Le vide que la maman peut ressentir ne met que quelques semaines avant de disparaître. Il n’y a rien à craindre ! Quoi qu’il en soit, la gent féminine ne doit pas trop culpabiliser d’avoir arrêté l’allaitement de son loulou. Quoi qu’il arrive, la maman a sans doute fait de son mieux pour le nourrir dans les bonnes conditions.
Pour finir, nous tenons à préciser que les professionnels de la petite enfance conseillent fortement d’allaiter l’enfant au moins les premiers six mois, voire 24 mois. Dans le cas contraire, les mamans ne doivent pas sentir la culpabilité.
Un grand nombre de femmes prennent cette décision sans que cela cause de problèmes, ni pour elles ni pour le bébé.