La mère d’un enfant de 4 mois confie qu’elle a du mal à accepter la liberté dont jouit désormais son mari du fait qu’il est devenu parent. Elle s’efforce de ne pas le détester.
Une mère raconte une histoire qui démontre que, même si le père est activement engagé, c’est la mère qui supporte la plus grande partie de la charge émotionnelle. Elle décrit comment son mari a rapidement découvert plus de liberté qu’elle après la naissance de leur enfant. » Allison Price, une enseignante, répond et offre quelques conseils.
Son conjoint a plus de liberté et dispose d’une plus grande autonomie.
Elle déclare : « J’ai du mal à ne pas reprocher à mon mai d’avoir pu reprendre une vie normale après la naissance de notre enfant. » Elle affirme que le papa est très impliqué et fournit sa juste part de soins à son enfant de 4 mois. « Cependant, je crois que je commence à comprendre l’énorme fossé qui sépare le parent principal du parent secondaire. Chaque fois que personne d’autre n’est présent, je dois souvent tenir notre bambin pendant qu’il va aux toilettes. Faire venir quelqu’un pour tenir le bébé pendant que je plie des vêtements, c’est ma façon de me socialiser. Je dois décider de sortir sans mon enfant au moins 24 heures à l’avance, tirer mon lait, trouver une baby-sitter fiable pendant mon absence », explique une jeune mère.
En revanche, son conjoint peut « simplement s’absenter en sachant qu’elle est là » : « Il a pu assister à des fêtes d’anniversaire, aller à la salle de sport et faire des promenades tout seul, de son plein gré. Et même si je suis ravie pour lui qu’il ait cette liberté, je la méprise aussi. » Cette mère confie qu’elle veut que les choses changent pour ne plus éprouver de ressentiment envers son conjoint, mais elle ne sait pas par où commencer.
Comment améliorer la situation ?
Vous avez raison au sujet de l’énorme fossé, et Allison Price déclare : « Vos pensées sont non seulement vraies, mais probablement familières à de nombreuses lectrices (et à moi-même). Elle tient également à rassurer la jeune mère en lui disant qu’elle aura plus de liberté lorsque son enfant sera plus grand. Vous vous sentez liée au bébé et même à la maison, ajoute-t-elle, ce qui rend difficile de voir la lumière au bout du tunnel. Elle lui suggère également d’en parler avec son mari : « Pour les nouvelles mères, la perte de leur indépendance est une transition très difficile, mais nos partenaires et amis ne sont pas en mesure d’en voir directement les effets. […] Le but de votre discussion avec votre conjoint n’est pas de le montrer du doigt ou d’exiger qu’il modifie sa conduite ; il est plutôt rassurant de savoir que quelqu’un vous écoutera au moins, même si vous ne pouvez pas changer certaines circonstances. »
En réponse à la question de la jeune mère, Allison Price est certaine que les améliorations sont réalisables. Elle lui donne des conseils sur les petites choses qu’elle peut faire pour retrouver une certaine indépendance, même si ce ne sera pas simple au début : « Tout d’abord, levez-vous et quittez la pièce dès que vous, votre conjoint et votre enfant êtes tous ensemble. Peu importe ce que vous faites, que ce soit vous raser les sourcils, faire du café, désherber ou vous cacher dans la salle de bains, je suis d’accord. Cela vous habituera, vous et votre conjoint, à l’idée que le changement de responsabilités parentales est possible. Il s’exercera avec le nourrisson et aura plus de temps seul, et vous aurez une petite période de temps pour réfléchir à ce que c’était que d’être une personne indépendante. »
Elle lui suggère également de prévoir des périodes pendant lesquelles son conjoint sera le principal responsable des soins et elle le second. Elle peut, par exemple, passer un ou deux soirs par semaine à sortir avec des amis, à aller au gymnase ou simplement à rester à la maison tout en ayant une liberté et une indépendance totales. Enfin, Allison Price conseille à cette jeune mère de s’adapter sans tarder si elle craint que ne se crée l’habitude de tout contrôler.
Référence :
- Magicmaman.com