Deux des moments les plus redoutés par les enfants à la maison sont la sieste et le coucher précoce. Personne n’a besoin de vous le dire, vous êtes sans doute conscient de la tension qui s’installe avant la nuit.
Même s’ils veulent jouer non-stop toute la journée, une relaxation adéquate est tout aussi essentielle que le jeu et s’applique aux personnes de tous âges.
C’est en dormant que nous restaurons notre énergie et que nous permettons au cerveau d’effectuer de nombreux processus nécessaires à la croissance et à l’apprentissage. C’est pourquoi il est essentiel que vos enfants se couchent tôt et se reposent suffisamment.
Pourquoi est-il recommandé aux jeunes de se coucher tôt ?
Dormir suffisamment et se reposer suffisamment sont deux objectifs importants pour prendre soin de notre santé et de celle de nos enfants. Voyons ce qui se passe pendant que vous dormez la nuit :
- Le cerveau se détend et recharge ses batteries.
- La mémoire, la logique, l’attention et la concentration sont toutes améliorées à la suite de l’apprentissage pendant la journée.
- Le système immunologique est stimulé.
- Le sommeil est bon pour les émotions et l’humeur.
- Pour assurer le développement, la gestion de la pression artérielle et d’autres processus qui soutiennent l’homéostasie, les changements hormonaux nécessaires sont créés (équilibre du corps).
Les secrets pour que votre enfant s’endorme tôt
Comme nous l’avons vu, il y a plusieurs avantages à dormir suffisamment. Par conséquent, il est essentiel de revenir sur certaines pratiques spécifiques afin d’améliorer l’hygiène du sommeil.
1. Adapter l’horaire de sommeil de l’enfant à son âge.
Pour commencer, il est essentiel de se rappeler que le sommeil est une étape du développement qui varie avec le temps. En ce sens, les besoins en matière de repos diffèrent d’un stade à l’autre, et il est essentiel de comprendre ces différences afin d’effectuer les bonnes interventions.
Les terreurs nocturnes, par exemple, commencent vers l’âge de deux ans et peuvent rendre difficile la mise au lit des enfants. Par conséquent, l’augmentation des réveils nocturnes par rapport aux mois précédents pourrait s’expliquer par ce phénomène.
Par ailleurs, l’Académie américaine de médecine du sommeil suggère de dormir un certain nombre d’heures par jour. En fonction de l’âge de l’enfant :
- 12 à 16 heures pour les enfants de 4 à 12 mois.
- 11 à 14 heures pour les enfants âgés d’un à deux ans.
- 10 à 13 heures pour les enfants de 3 à 5 ans.
- 9 à 12 heures pour les enfants de 6 à 12 ans.
- 8 à 10 heures pour les enfants de 13 à 18 ans.
2. Essayez de créer un environnement agréable avant d’aller au lit.
Si l’heure du coucher est un moment difficile pour votre enfant, vous pouvez introduire une routine paisible pour l’aider à l’attendre avec impatience.
Incorporez une routine apaisante, comme un bain chaud, par exemple. Apportez quelque chose au lit avec vous, racontez-lui une petite histoire ou faites-lui un câlin. Tous ces facteurs contribuent à une transition plus confortable.
Un éclairage tamisé, une atmosphère douce, des bruits apaisants et l’absence d’écrans sont autant de facteurs importants pour créer un environnement relaxant qui nous permet de dormir.
3. Couchez-vous tôt pour éviter l’anxiété de la nuit.
Pour diverses raisons, les enfants méprisent la nuit. Parfois, c’est à cause de l’appréhension. Quelle qu’en soit la cause, l’inquiétude qui en résulte est l’adversaire d’une bonne nuit de sommeil.
Une excellente astuce consiste à discuter ensemble de nos projets pour le lendemain, en incitant nos enfants à se détendre et à se ressourcer afin de les concrétiser
Enfin, il est essentiel de leur offrir une atmosphère sécurisante et d’éviter de les tromper. Ce n’est pas une bonne idée de quitter la maison lorsqu’ils dorment. Ils peuvent se sentir abandonnés s’ils se réveillent, ce qui peut exacerber leur inquiétude nocturne.
À l’exception des soins, il n’existe pas de normes universelles.
L’heure du coucher peut être difficile pour la plupart des familles. Amener les enfants à se coucher tôt semble parfois être une utopie.
Pour atteindre cet objectif, il existe des centaines de suggestions. Il n’existe cependant pas de méthode infaillible pour y parvenir. Il s’agit de s’adapter autant que possible à notre environnement.
Il faut s’opposer au slogan qui consiste à laisser les enfants pleurer pour s’endormir. Outre les conséquences, ces approches génèrent beaucoup d’inquiétude chez les jeunes et donnent l’impression qu’ils ne peuvent pas compter sur leurs figures d’attachement lorsqu’ils en ont vraiment besoin.
Enfin, il est essentiel de se rappeler que les choix parentaux de la famille doivent être faits dans une position de respect et de préoccupation pour les enfants.