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J’ai élevé mes enfants selon l’éducation bienveillante, aujourd’hui ils sont anxieux et difficiles

Elle pensait bien faire. Pendant des années, Jaclyn Williams, une maman américaine très investie dans l’éducation bienveillante, croyait offrir à ses enfants un environnement serein, chaleureux et respectueux. Pourtant, une décennie plus tard, son regard sur ses choix a radicalement changé. Aujourd’hui, elle décrit ses enfants comme émotionnellement instables, capricieux et incapables de faire face à la frustration.

Dans un témoignage qui a fait le tour des réseaux sociaux, elle partage ses regrets, soulevant des interrogations chez de nombreux parents qui, comme elle, ont suivi cette approche.

Un message choc qui devient viral

Sur son compte Instagram, Jaclyn publie une vidéo courte mais percutante. À l’écran, un simple message s’affiche :

« Je reconnais les enfants élevés selon les principes de l’éducation bienveillante… parce que j’en ai élevé deux. Dix ans plus tard… je dois réparer les dégâts. »

Ce message, à la fois sincère et alarmant, a trouvé un écho fort chez de nombreuses familles. Des milliers de parents se sont reconnus dans son expérience, provoquant un véritable débat autour de cette forme d’éducation.

Quand l’éducation bienveillante devient permissive

Dans sa vidéo et ses publications, Jaclyn revient sur son parcours. Elle explique avoir toujours voulu incarner une parentalité consciente et respectueuse. Elle raconte :

« Je validais chaque émotion, je passais des heures à analyser les ressentis, j’expliquais chaque règle, j’évitais toute punition sévère. Mon objectif était d’écouter, de comprendre, de soutenir à tout prix. »

Mais au fil du temps, ce qui devait être une éducation équilibrée a commencé à déraper. Ses enfants ont grandi, et avec eux, leurs difficultés émotionnelles se sont amplifiées. L’un d’eux est devenu excessivement anxieux, incapable de faire un choix simple sans douter. L’autre, à l’inverse, s’est transformé en people-pleaser, fuyant les conflits au point de ne plus affirmer ses besoins.

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Des conséquences inattendues et douloureuses

Face à ce constat, Jaclyn ne cache pas sa douleur. Elle confie avoir beaucoup pleuré, prise de remords en constatant que ses bonnes intentions avaient peut-être eu l’effet inverse. Elle écrit :

« Je voulais faire mieux que mes parents, je voulais tout comprendre, tout accompagner. Et pourtant, je me rends compte aujourd’hui que j’ai supprimé les limites essentielles. »

Elle réalise alors une chose capitale : ce n’était pas vraiment de l’éducation bienveillante qu’elle pratiquait, mais une forme d’éducation permissive. Une dérive qu’elle n’a pas vue venir.

Le vrai problème : l’absence de cadre

Pour Jaclyn, le cœur du problème ne vient pas de l’éducation bienveillante en soi, mais de la façon dont elle a été appliquée. Trop souvent, le désir d’être un parent à l’écoute s’est transformé en refus de poser des limites claires.

« Je croyais qu’en parlant, en expliquant, en évitant les conflits, je faisais le mieux pour mes enfants. En réalité, je leur ai enlevé les repères dont ils avaient besoin pour grandir. »

Elle insiste : le dialogue est important, mais sans cadre, il devient un piège. L’enfant a besoin de règles fermes autant que de bienveillance. Ce déséquilibre, selon elle, a contribué à créer chez ses enfants une incapacité à gérer leurs émotions, leurs frustrations… et la réalité du monde.

Un témoignage qui fait réfléchir

Le récit de Jaclyn a bouleversé de nombreuses familles. Il pose une question essentielle : jusqu’où peut-on aller dans l’écoute de l’enfant, sans tomber dans une éducation sans limites ?

Si son témoignage a autant résonné, c’est parce qu’il met en lumière une dérive fréquente : celle de confondre empathie et absence d’autorité. Beaucoup de parents bien intentionnés, dans leur volonté d’être différents, finissent parfois par oublier que les enfants ont besoin de cadres stables pour se construire.

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Jaclyn, aujourd’hui, ne renie pas ses valeurs, mais elle réajuste sa vision. Elle souhaite maintenant retrouver un équilibre entre bienveillance et fermeté, pour aider ses enfants à se sentir à la fois aimés et sécurisés.

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