Un fait divers bouleversant secoue la commune du Pontet, dans le Vaucluse, où les corps d’une mère et de ses deux enfants adultes ont été découverts en état de décomposition avancée. C’est au cours d’une procédure d’expulsion locative que les gendarmes, accompagnant un huissier, ont fait cette macabre découverte en pénétrant dans leur appartement.
Les victimes sont une femme d’environ soixante ans et ses deux enfants jumeaux, un garçon et une fille âgés de 25 ans. Selon les premières constatations, leur décès remonterait à près d’un an, probablement autour de l’été 2024. L’état des lieux, marqué par une absence totale de signes de lutte ou d’effraction, renforce la piste d’un drame familial survenu dans le silence le plus total.
L’enquête, ouverte pour assassinats, privilégie l’hypothèse d’un double infanticide suivi d’un suicide. Cette tragédie pourrait avoir été précipitée par une situation financière critique : la famille ne payait plus son loyer depuis plusieurs mois. Les trois corps ont été retrouvés allongés sur des matelas dans la même pièce, un détail qui interpelle les enquêteurs quant aux circonstances exactes de leur mort.
Aucune alerte n’avait été donnée pendant toute cette période. Ni les voisins, ni les services sociaux n’avaient signalé d’inquiétude. Ce silence interroge : comment une famille entière peut-elle disparaître sans que personne ne s’en aperçoive ? Le drame soulève ainsi une inquiétante question sur l’isolement social et les failles des dispositifs d’accompagnement.
Les autopsies, prévues dans les prochains jours, permettront de déterminer les causes précises des décès et de confirmer ou non la thèse d’un acte volontaire. En attendant, cette affaire tragique laisse derrière elle un sentiment de stupeur et une profonde tristesse face à une détresse passée totalement inaperçue.