Pour les ParentsDevriez-vous apprendre à votre enfant à se défendre quand il se fait...

Devriez-vous apprendre à votre enfant à se défendre quand il se fait taper?

Egalimère, blogueuse, explique pourquoi elle recommande à son fils, cible d’insultes et d’injures, de lui rendre les coups dans un long texte. Un texte émouvant.

C’est une question que se posent beaucoup de parents. Que faire si votre enfant est agressé à l’école ? Leur dire de se défendre ou ils seront dénoncés à un adulte.

Notre réaction naturelle est de divulguer le premier choix, mais en tant que « bons parents », nous nous rappelons que ce n’est pas une bonne idée. Nous ne répondons pas à la violence par plus de violence ! Mais en réalité, la situation est bien plus compliquée.

Que dois-je faire dans cette situation ?

Claire, la créatrice du blog Egalimère, a écrit un article courageux dans lequel elle admet avoir déjà vécu ce scénario et a trouvé une solution audacieuse.

Lorsqu’un camarade de classe attaque son enfant, Claire explique pourquoi elle l’incite à se protéger. Et il est difficile de ne pas être d’accord avec son point de vue après avoir lu son article.

Quand Loulou (mon fils aîné, ndlr) est rentré de l’école hier, il m’a montré une lettre mise dans le carnet de correspondance par un professeur :

 » Un élève aurait  » agressé  » Loulou. Le problème est qu’il a riposté en lui donnant un coup de poing au lieu de le signaler à son instructeur. »

J’ai exigé une explication de sa part. Ce camarade de classe s’amusait apparemment à éclabousser Loulou et un de ses copains, ce qui ne leur a pas plu.

Loulou a voulu voler la bouteille d’eau, mais son copain n’était pas amusé et a agressé mon enfant. Mon fils a répliqué en le frappant. Le moniteur les a appréhendés, les a convoqués et a placé un message dans les carnets de correspondance pour que les parents le signent.

LIRE AUSSI :   Offrir aux enfants des voyages au lieu de jouets pour les rendre plus intelligents et surtout plus heureux

La mère a expliqué à son enfant qu’elle lui avait donné la bonne réponse.

Elle l’a informé que se protéger était la bonne chose à faire, et que si cela se reproduisait, il devrait continuer à le faire.

Publicité

Nous découvrons par la suite que le jeune enfant a fait l’objet de brimades à l’école à plusieurs reprises, depuis le jardin d’enfants.

Au départ, le petit enfant s’est laissé intimider. « Pourtant, vous m’avez donné l’instruction de ne pas frapper mes camarades de classe ! !! ».

Il voulait se défendre, mais il ne voulait pas irriter ses parents en le faisant. Ils ont pris la décision de prendre le contrôle de la situation.

Nous avons fixé un rendez-vous avec son instructeur, qui se trouvait être aussi le directeur de l’école. Nous lui avons décrit la situation et indiqué qu’à partir de ce jour, Loulou serait libre de se protéger et de se défendre. Le moniteur a renforcé sa surveillance et la situation s’est améliorée, mais Loulou se sentait toujours nerveux le matin.

La situation s’est détériorée à l’école.

Insultes, menaces et coups sont à nouveau dirigés contre le jeune garçon. Les parents n’ont pas eu d’autre choix que de le prévenir qu’il devait rendre les coups. « Nous lui avons même appris à le faire.

Mais nous lui avons aussi dit qu’il ne devait jamais frapper le premier et que si un discours avec les autres peut être tenu avant cela, il devait le faire. »

L’année scolaire s’est déroulée sans encombre. « Loulou » a cessé de s’embêter et a fini par retrouver sa confiance en lui. Il redécouvrit « son sourire et son amour de l’existence ».

LIRE AUSSI :   Ce signe qui montre que vous avez un chouchou parmi vos enfants

Et, pour l’amour de Dieu, je veux qu’il conserve son plaisir de vivre « le blogueur continue Il n’a que 12 ans, et il ne faut pas croire qu’on ne vaut rien ou que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue à cet âge.

Non, il faut garder l’insouciance, la spontanéité, la joie de vivre, le rire, l’envie de croquer la vie à pleines dents à 12 ans !

Alors, même si je dois signer un millier de mots cette année, je soutiendrai mon enfant dans sa défense juridique. Je ne suggère pas la violence ; au contraire, je souhaite qu’il y ait plus d’options. »

Référence : 

  • paroledemamans

Exclusive content

Latest article

More article