En tant que parents, nous aimerions offrir à nos enfants plus d’épanouissement. Nous aimerions être plus attentifs, présents et zen.
De plus, nous serions ravis de participer à des activités scolaires, des événements sportifs et des sorties en famille. Cependant, nous ne pouvons pas atteindre ces objectifs.
Cela nous cause une culpabilité importante. Lyliane Nemet-Pier, psychanalyste, sur le site de nos confrères paroledemamans, proposent des solutions pour se débarrasser de cette maudite culpabilité.
Les mères continuent de s’occuper principalement de leurs enfants après leur naissance. Mais après l’accouchement, elles doivent généralement commencer à travailler. Cette séparation leur cause inévitablement une grande détresse émotionnelle et de la culpabilité. Parce que notre culture envisage le mythe « mère parfaite » et il n ya pas le mythe de « père parfait ». Par conséquent, les gens croient que les mères doivent exceller dans tous les aspects de leur vie.
Être une mère est une corvée indéfinie, et un père peut être intermittent, et nous ne le blâmons pas. La mère est comme un meuble qui doit être toujours présent, accessible et contenu. Crier ou être en colère n’est pas une option, son seul but est d’être là pour l’enfant.
Même si ce n’est pas le cas pour la plupart, de nombreuses mères se sentent coupables lorsqu’elles sont au travail. elles se sentent tristes d’être séparées de leurs enfants et coupables d’être loin de son enfant. Et quand elles sont avec leur(s) enfant(s), elle se sentent coupables de ne pas terminer leur travail ou d’être épuisés après avoir passé une heure avec eux.
Une ancienne ministre, Michèle Barzach, a dit un jour face à son mari exigeant : « Quand les pères se sentiront coupables de travailler le mercredi, il y aura égalité de traitement entre hommes et femmes. De nombreuses femmes ont du mal à concilier les exigences contradictoires de leur vie professionnelle et leurs responsabilités familiales.
Comment vaincre la culpabilité ?
Lorsque la culpabilité continue de se répandre, vous pouvez fermer un trou mais un autre émergera ailleurs. Vous ne pouvez pas complètement éliminer la culpabilité, cependant, je crois que le moment même où une mère passe du temps de qualité avec ses enfants et sa famille, elle peut alors s’atténuer.
Pour en finir avec la culpabilité, il faut aussi accepter que l’on est une mère imparfaite, se dire que l’on est pas parfaite, que l’on fait ce que l’on peut, et si l’on ne peut pas faire plus, alors, tant pis.
A partir du moment où le travail est important pour soi et pour son équilibre, la culpabilité sera réduite.
Lorsque nous sommes d’accord avec l’idée de faire garder nos enfants sans nous, nous devons reconnaître que notre culpabilité est atténuée. En effet, accepter que l’enfant puisse être en bonne santé sans nous atténue notre culpabilité.
Vous devez savoir que vos enfants savent comment tirer les ficelles de la culpabilité dans l’esprit de leurs parents. Évitez de vous laisser influencer par eux.