La propreté. La seule mention de cette phrase m’effrayait. « Et s’il n’était pas à la hauteur ? » Et si le processus était trop long et que l’école commençait trop tôt ?
Je me demandais sans cesse : « Et s’il faisait pipi partout, tout le temps ? ».
Mes 4 conseils de maman pour aider mon tout-petit à apprendre la propreté
Notre voyage vers l’apprentissage de la propreté a commencé en août 2017, juste avant le deuxième anniversaire d’Eliott.
Le mot » commencé » est un mot énorme. À cette époque, nous avons acheté les toilettes. C’est tout ce qu’il y a à faire. Pour notre voyage, j’étais affolée de trouver des toilettes.
Je m’imaginais laisser Eliott nu toute la journée, comme on me l’avait demandé. Et que, de toute façon, il irait tout seul aux toilettes.
C’était faux ; cela n’a pas fonctionné pour nous.
Les toilettes. Cet appareil bizarre avec un trou au centre a fait son entrée dans notre vie quotidienne.
Ou, plus exactement, dans celle de nos enfants. « Bye, bye, bye, bye, bye, bye, bye, bye, Si tu as une faim, c’est là que tu vas l’assouvir ! » Là ? Les toilettes. Il n’y a pas de rembourrage comme dans une couche.
A première vue, ce n’est pas très confortable. « Pas question, je préfère faire pipi sur le sol », dit-elle. C’est probablement ce que notre jeune se dit.
1. La première étape consiste à se familiariser avec les toilettes.
Mais, à part cela, quelles toilettes utiliser ? Car, avouons-le, il y a l’embarras du choix ! Certaines sont légères, d’autres musicales, d’autres en forme de véhicule, d’autres en forme de château de princesse, et ainsi de suite.
De notre côté, nous avons choisi l’option la plus basique. Nous avons payé 2,99 euros à notre cher copain suédois et le tour était joué.
Nous avons seulement veillé à ce que l’avant du pot soit suffisamment haut pour éviter les fuites, ce qui peut arriver quand on a un tout petit enfant.
Pendant tous nos voyages, nous avons gardé les toilettes à côté de la porte des WC. Sans vraiment y penser. Mais Eliott en était conscient. Il l’utilisait comme tabouret, ainsi que pour transporter ses figurines et lire sa littérature. Donc, il y avait le point médian de la première étape.
2. Deuxièmement, il y a les livres.
J’adore lire. J’aime utiliser les livres pour faire passer des messages. Mes enfants ont attrapé la maladie de moi.
Ils sont les préférés d’Eliott. J’ai donc décidé de tenter une approche de l’apprentissage de la propreté basée sur les livres. Ainsi, pour son anniversaire, il a reçu le livre « Ca y est ! » (éditions Milan Jeunesse).
Il a posé beaucoup de questions et a beaucoup ri en écoutant le récit. Du coup, nous avons imaginé un rituel. Nous lui avons proposé de faire la toilette avant son bain du soir. Il n’était pas obligé de le faire.
Accepter de s’y asseoir nu, en revanche, était une grande réussite. Car un grand nombre d’enfants refusent de le faire.
Après cela, j’ai pris un congé sabbatique prolongé (novembre, décembre et janvier) pour donner naissance à un bébé et régler quelques petits problèmes de santé. J’avais peur que nous perdions ce que nous avions gagné (l’apprentissage nocturne de la propreté). Mais ce n’est pas le cas. À sa demande, il continue à le faire la nuit et même le matin.
3. Le tableau d’autocollants est la troisième phase.
Je ne suis pas fan d’un système d’autocollants qui récompense un jeune par un prix après un certain nombre de passages aux toilettes. Notre tableau sert à l’observation. Pour un pipi, nous utilisons un autocollant « de base », et pour un caca, nous utilisons un autocollant « spécial ».
Le concept de l’autocollant nous a séduits. Il avait un contrôle total sur la forme et les couleurs, et c’était fantastique. Du coup, nous n’enlevions la couche que pendant la journée et à la maison. Nous la gardions pour les soirées et les voyages. Il a également demandé une couche pour les excréments. Du coup, j’ai imaginé une nouvelle stratégie.
4. Quatrième étape : lui faire choisir sa culotte.
Nous sommes revenus des courses avec des slips Mickey Mouse et Cars, ainsi qu’un nouveau livre intitulé « Je veux ma couche ».
Cette nouvelle étape a été franchie en quelques jours ! Quelle fierté et quelle excitation dans ses yeux et dans les nôtres !
Nous avons commencé par des trajets modestes, comme aller à la boulangerie ou à la poste, sans couches, en lui proposant toujours les toilettes avant de partir. Les couches ont ensuite mystérieusement disparu tout au long des excursions. Nous les portions simplement pour la soirée.
Il s’est réveillé avec une couche sèche pour le cinquième jour consécutif et a supplié d’aller aux toilettes dès qu’il le pourrait. Il s’est endormi pour la sixième nuit consécutive avant que nous puissions lui en mettre une.
Il n’en a plus porté la nuit depuis lors. Ces trois dernières semaines, il est allé aux toilettes. Dans quatre mois, je serai de retour à l’école. Nos portes sont grandes ouvertes !
En tant que mère, je voudrais donner un dernier conseil.
Avant tout, respectez le rythme de l’enfant. « On le fera pendant les vacances, avant la rentrée », entend-on souvent, sauf que l’école commence plus tôt que prévu, et on pousse l’enfant dans cette étape importante, ce qui fait qu’il s’inquiète, génère des disputes, et, en général, provoque beaucoup d’accidents de fuite une fois arrivé à l’école.