Un cadre scolaire soumis à des règles strictes
Dans les écoles, collèges et lycées, les élèves doivent déjà respecter une série de règles pour garantir un climat de travail serein et un comportement approprié. Certaines expressions familières, jugées déplacées ou irrespectueuses, peuvent être réprimandées par les enseignants. C’est sur cette idée que repose la fameuse vidéo qui a semé le doute chez de nombreux internautes.
La rumeur : 130 euros d’amende pour dire « wesh » ?
Dans ce clip TikTok, une voix off affirme que le gouvernement français aurait voté une loi pour bannir les mots « wallah » et « wesh » des établissements scolaires. Selon la vidéo, les élèves qui continueraient à employer ces termes d’argot risqueraient même une amende de 130 euros. L’argumentaire est renforcé par une prétendue déclaration d’un inspecteur général évoquant « une explosion des expressions familières et importées de dialectes non académiques ». Une référence qui, à première vue, donne du crédit à cette annonce.
@actualfrance_tv Les mots »wesh », »téma » et »wallah » seront interdits dès la rentrée, sous peine d’une amende de 135 euros #actu #loi #gouvernement #rentreescolaire #rentree #wesh #wallah #amende #interdit #actualite ♬ Minimal for news / news suspense(1169746) – Hiraoka Kotaro
Des réactions vives sur les réseaux sociaux
La vidéo a immédiatement suscité une vague de réactions. Pour de nombreux internautes, cette supposée interdiction représente une atteinte à la liberté d’expression. Certains se sont indignés de l’idée qu’un simple mot puisse coûter une amende, tandis que d’autres ont rappelé que la sanction financière à l’intérieur d’un établissement scolaire est tout simplement impossible. En quelques heures, le débat a enflammé TikTok et Twitter, transformant la vidéo en véritable phénomène viral.
La vérité : un pur fake qui trompe les internautes
En réalité, il ne s’agit que d’une fausse information. Comme le rapporte le site Melty, aucune loi n’a été votée en ce sens et aucun communiqué du ministère de l’Éducation nationale n’a confirmé de telles mesures. L’inspecteur général cité n’a jamais fait de déclaration publique sur le sujet, et le gouvernement n’a organisé aucune conférence de presse relative à l’usage de ces mots.
Ce type de contenu relève de la désinformation qui circule fréquemment sur les réseaux sociaux afin de créer le buzz. Avec plus de 2 millions de vues, cette vidéo illustre parfaitement la vitesse à laquelle une fake news peut se propager et semer la confusion dans l’opinion publique.
Conclusion : rester vigilant face aux rumeurs en ligne
Si cette vidéo a fait sourire certains, elle montre surtout à quel point il est crucial de vérifier ses sources avant de partager une information. Non, les mots « wesh » et « wallah » ne sont pas interdits à l’école et aucune amende ne menace les élèves qui les utilisent. Une chose est sûre : les rumeurs, elles, n’ont pas fini de circuler sur TikTok et autres réseaux sociaux.