Une jeune mère a posté un appel sincère sur social média pour dissiper les idées fausses courantes concernant le congé de maternité. Oui, c’est essentiel, mais non, ce n’est pas du gâteau.
L’écrivain et créatrice du site parental britannique Mother Pukka, Anne WhiteHouse, s’est un peu lassée des expressions courantes utilisées pour décrire le congé de maternité et de paternité. Certains dirigeants d’entreprise estiment que ces vacances sont l’occasion pour les nouveaux parents de se détendre et d’apprécier leur enfant. À tel point que pour certains parents, prendre ces vacances, ou du moins les prendre complètement, peut être inconfortable par crainte de passer pour des laxistes. Pourtant, comme le souligne une jeune maman sur le réseau social, « le congé maternité n’est pas un jour férié ». De plus, combien de femmes prétendront avoir trouvé le repos une fois qu’elles auront repris leur travail ?
Le congé de maternité est pourtant une période cruciale. La récupération physique est une évidence, tout comme le fait de connaître et de s’occuper pleinement de son enfant qui, à ce moment-là, n’a besoin que de ses parents. Un rappel amical pour les employeurs : les congés de maternité et de paternité ne sont pas des « vacances ». Ce n’est pas non plus un repos ou une « bonne pause ». C’est une puissante concoction d’attente, d’espoir, d’arrivée et de survie. Pour endormir le nourrisson, il faut se dépouiller à un niveau primitif et trébucher à l’aveuglette sur des problèmes d’approvisionnement en lait, des sutures effilochées, des draps qui saignent, des cerveaux perturbés et des recherches frénétiques sur Google pour trouver des stores d’occultation, selon Anne WhiteHouse.
Plus de considération pour les jeunes parents
La journaliste poursuit dans ce texte, publié il y a plus de deux ans mais toujours en circulation : « Nous avons besoin de vous. Si ce n’est pas en personne, alors en pensée, nous avons besoin de vous maintenant. C’est le travail, l’absence de congés maladie, le manque de salaire équitable. Bien que ce soit la profession la plus prestigieuse du monde, elle exige des couilles, des tripes, des seins et tous les autres extrêmes que vous pouvez rassembler. C’est la joie la plus pure. C’est le pire des contrastes. Après avoir donné naissance et ressenti une poussée d’ocytocine, elle se rend en clopinant au parc, après être rentrée chez elle, recroquevillée en position fœtale, elle succombe à la dépression post-partum. C’est la vie dans sa forme la plus élémentaire, la plus laide et la plus belle à couper le souffle, qui élève les gens au-dessus de leur faim, de leur lassitude et de leur désirs. « C’est élever la prochaine génération », a-t-il dit, en se rappelant quel lourd fardeau c’était d’être un enfant.
Un devoir qui, par conséquent, mérite une réflexion et une attention supplémentaires. Une déclaration avec laquelle de nombreuses mamans sont d’accord car elles veulent se sentir soutenues pendant cette période cruciale et difficile de leur vie.
Voir cette publication sur Instagram