Pour les ParentsFaut-il devenir amie avec les mamans des copains de ses enfants ?

Faut-il devenir amie avec les mamans des copains de ses enfants ?

Dans mon cercle familial, mes quatre enfants sont entourés d’une multitude d’amis. Certains sont des compagnons fidèles, liés par des souvenirs de colonies de vacances, tandis que d’autres viennent et repartent au fil du temps. Il y en a même qui restent proches depuis plus de 15 ans.

Ces précieux amis sont également liés à des parents, avec qui nous échangeons fréquemment pour organiser des invitations ou des sorties. Mais se pose alors la question : devons-nous devenir amis à notre tour ? Découvrez les conseils éclairés de notre chroniqueuse bien-aimée, SerialMother !

Parents des amis de nos enfants : premiers contacts

Un beau jour, nos enfants reçoivent une invitation pour déjeuner, dormir, partir en week-end ou assister à un anniversaire. Et voilà qu’arrive un message : « Bonjour, je suis la maman de Bidule, est-ce que votre enfant serait partant pour venir jouer à la maison ? » (notez bien que le prénom a été changé pour l’occasion). Instantanément, nous enregistrons ce contact sous le nom de « maman Bidule » (d’ailleurs, nous ne connaîtrons probablement jamais son prénom, mais cela est une autre histoire).

Avec le temps, nos enfants semblent développer des liens bien plus forts que de simples camarades : ils deviennent de véritables amis. Ainsi, nous devons nous parler régulièrement, nous croiser, organiser des invitations, nous asseoir côte à côte sur le banc du parc, échanger les devoirs… Et parfois, ces parents insistent pour nous inviter à dîner, car nos enfants sont amis.

Dîner entre adultes : ça passe ou ça casse

De temps en temps, cela se passe à merveille et nous nous entendons bien, devenant même amis. Mais souvent, nous nous retrouvons sans rien à dire, sans réel échange avec eux, sans envie de les voir en mode copains, sans enthousiasme pour un dîner au restaurant ou un apéro chez eux. Et là… les choses se compliquent, car le parent de l’ami peut rapidement devenir envahissant.

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Et nous, dans notre naïveté, n’osons rien dire, nous affichons un sourire faible, tout en prétendant avoir un emploi du temps surchargé. Et cela dure pendant cinq ans. Pourtant, nous n’avons aucune envie de discuter de leur adolescence, de leurs parents, de leurs prochaines vacances, de leurs factures EDF ou de leurs chiens. Alors, chers parents, soyez forts et osez dire NON lorsque c’est le cas !

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