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Une maîtresse de CP alcoolisée à l’école : elle faisait regarder des dessins animés aux élèves au lieu d’enseigner

À l’école élémentaire de Villennes-sur-Seine (Yvelines), un incident particulièrement préoccupant s’est produit le vendredi 10 octobre. Une enseignante remplaçante, chargée d’une classe de CP, a été surprise en état d’ivresse pendant qu’elle encadrait ses élèves lors d’une sortie vers les installations sportives, selon Le Parisien. Deux parents d’élèves, présents pour les élections des représentants de classe, ont alerté l’administration en percevant une forte odeur d’alcool au passage de l’enseignante, rapporte La Dépêche. Face à cette situation hors du commun, la direction de l’établissement est immédiatement intervenue pour garantir la sécurité des enfants et contenir les risques encourus.

Des manquements pédagogiques et un comportement inquiétant

La situation est d’autant plus alarmante que la remplaçante — arrivée seulement quelques jours plus tôt pour suppléer l’enseignante titulaire en congé maladie — n’avait pas donné signe d’un réel engagement pédagogique. Plusieurs parents ont témoigné d’une attitude distante, d’un manque de communication, et d’un suivi scolaire quasi inexistant. Durant toute la journée, cette maîtresse aurait laissé les élèves regarder des dessins animés, sans proposer de travaux écrits ou de devoirs. Ce décalage flagrant entre ses responsabilités officielles et ses pratiques concrètes a suscité une profonde inquiétude parmi les familles. Le contraste est saisissant : là où un enseignant doit structurer, guider et évaluer, elle a choisi la facilité, fragilisant ainsi le climat scolaire et la confiance des parents.

Réactions immédiates : sécurisation des enfants et interventions des autorités

Alertée sans délai, la direction de l’école n’a pas pris de risque. Les quelque vingt élèves, âgés d’environ six ans, ont été répartis dans d’autres classes afin de terminer la journée dans un cadre sécurisé. Cette réorganisation rapide a permis de limiter leur exposition à la situation critique et d’assurer un encadrement continu malgré l’absence de leur maîtresse. Parallèlement, la police et l’inspection académique sont intervenues sur place pour constater l’état de l’enseignante. Dans l’après-midi même, elle a été invitée à quitter l’établissement. La direction académique a confirmé avoir pris l’incident « en compte » et avoir convoqué la professeure dans la foulée. Ces mesures illustrent la réactivité des autorités éducatives face à un comportement incompatible avec l’exercice de la fonction enseignante et la protection des élèves.

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Un profil de remplaçante peu rassurant pour les familles

Cette remplaçante, quadragénaire, n’a pas inspiré confiance dès son arrivée. Plusieurs parents évoquent une relation froide, une absence de chaleur humaine, voire une permissivité excessive. L’une des mères d’élève a même qualifié l’enseignante de « personne pas très agréable », dénonçant un manque de proximité avec les enfants. Au-delà des sentiments, les témoignages décrivent un décrochage pédagogique tangible : « des dessins toute la journée, ou même des dessins animés, l’absence de tout devoir pendant une semaine », rapporte la mère concernée. Le manquement à la structure scolaire a été jugé manifestement irresponsable. Cette affaire met en lumière l’importance cruciale de la vigilance tant des parents que des équipes éducatives, ainsi que la nécessité d’un protocole strict dans la gestion des risques liés à l’encadrement des enfants.

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