ActualitéTrois enfants s’échappent de leur école maternelle en franchissant le grillage

Trois enfants s’échappent de leur école maternelle en franchissant le grillage

Trois enfants fréquentant la même école maternelle ont été retrouvés dans la rue. Elles avaient décidé de s’échapper en s’aidant pour grimper le grillage et sortir de l’enceinte de l’école.

Le lundi 9 septembre 2024, une mère déposant son enfant après la récréation du matin a été surprise de croiser trois petites filles se promenant près d’un rond-point, à environ 200 mètres de l’école maternelle Saint-Jacques de Compostelle à Dax (Landes). Ayant reconnu les blouses de l’établissement, elle a compris qu’elles étaient scolarisées au même endroit que son enfant. Elle les a alors fait monter dans sa voiture pour les ramener à l’école. Son retour avec les enfants a été un véritable soulagement pour l’équipe pédagogique, qui les recherchait avec anxiété, selon France Bleu.

Les enfants ont escaladé le grillage

« C’était la panique à l’école », a confié la directrice Marguerite de Pérignon, évoquant la disparition des trois élèves de Grande Section, âgées de 5 ans. L’aventure, qui a duré une dizaine de minutes, s’est heureusement terminée sans incident, mais la directrice reste bouleversée : « J’ai eu beaucoup de mal à dormir cette nuit-là », confie-t-elle.

D’après les informations obtenues par la radio et confirmées par la directrice, les trois petites se sont cachées dans un coin de la cour, hors du champ de vision des enseignants surveillant la récréation. Elles ont ensuite escaladé le grillage qui sécurise l’école. Haut d’environ 1,5 mètre, elles ont dû se hisser les unes les autres pour franchir cette barrière.

Sanctions pour les élèves et mesures envisagées

Suite à l’incident, la directrice a décidé de punir les trois enfants en les faisant s’asseoir sur un banc pour « réfléchir » pendant que leurs camarades jouaient. Elle estime qu’elles ont « volontairement échappé à la surveillance des enseignants ». Cette réaction a toutefois suscité des interrogations de la part de certains parents, l’un d’eux déclarant à la radio que la responsabilité de l’équipe pédagogique semblait minimisée.

LIRE AUSSI :   "Le couple n'a pas déclaré leur fille à temps" : une petite fille de 7 mois sans papiers après une naissance à domicile

Le mercredi 11 septembre, Marguerite de Pérignon, accompagnée de son supérieur hiérarchique, a inspecté la cour de récréation pour trouver des moyens d’améliorer sa sécurité. « L’objectif n’est pas de transformer la cour en forteresse, mais de limiter l’accès aux zones d’angle mort », précise-t-elle à France Bleu. Elle ajoute au journal Sud Ouest : « Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour éviter que cela se reproduise. Nous envisageons également de condamner certaines ouvertures. » La directrice reconnaît par ailleurs : « Il s’agit d’un manquement de notre part, nous assumons la responsabilité. Un rappel à l’ordre sera effectué auprès des enseignants concernant les consignes de surveillance. »

Une réunion a été organisée jeudi soir avec les parents d’élèves pour discuter des actions à entreprendre. Quant aux trois élèves concernées, elles devraient de nouveau faire l’objet d’une sanction. Après les avoir rencontrées, Marguerite de Pérignon confie au journal local : « Nous réfléchissons à une punition adaptée. Elles ont enfreint les règles en connaissance de cause. »

Exclusive content

Latest article

More article