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«  »Quand je sentirai la mort venir… » : Thierry Ardisson est mort, il avait déjà tout préparé pour ses funérailles »

Un mois avant sa disparition, Thierry Ardisson avait déjà tout organisé pour ses obsèques : playlist, invités, ambiance… L’Homme en noir ne laissait rien au hasard.

Le lundi 14 juillet 2025, les médias ont perdu l’une de leurs voix les plus influentes. À 76 ans, Thierry Ardisson s’est éteint des suites d’un cancer du foie. L’annonce a été officialisée par son attachée de presse à BFMTV, puis confirmée par sa compagne, la journaliste Audrey Crespo‑Mara, auprès de l’AFP. Elle témoignait : « Thierry est parti comme il a vécu. En homme courageux et libre. Avec ses enfants et les miens, nous étions unis autour de lui. Jusqu’à son dernier souffle. » Une disparition qui secoue l’univers audiovisuel français. Fidèle à lui-même, l’animateur avait imaginé jusqu’à sa propre sortie de scène.

Un enterrement à la hauteur de son caractère : libre et scénarisé

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Seulement un mois avant de s’éteindre, Thierry Ardisson faisait la promotion de son ouvrage L’Homme en noir (édité chez Plon le 7 mai 2025). Au micro du Point, il évoquait ouvertement ses funérailles, avec une lucidité étonnante.
Sans effusion dramatique, il confiait :
« Je ne pense pas qu’on remplisse toute une église avec des gens qui viendront chanter mes louanges… Ou alors peut-être une petite chapelle ! » Fidèle à son statut de mouton noir, il ne cherchait pas la grande foule, seulement une cérémonie à son image.

Conscient de sa faiblesse face au cancer du foie, il ne cédait pas au pathos. Il disait avec assurance qu’il n’en faisait pas un drame. Il avait l’intention de tout écrire :
« Quand je sentirai la mort approcher, j’écrirai tout. » Trois épouses, sa famille, ses amis… il voulait rassembler ses proches dans une atmosphère authentique, réfléchie, comme il avait vécu.

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Playlist bien pensée : Bowie, Connery… et un zeste de théâtralité

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Pour la musique et l’atmosphère, pas question d’improvisation. Toujours dans Le Point, il détaillait sa vision :
« Encens, enfants de chœur… Je veux la totale. J’ai déjà toute la playlist en tête. Je veux qu’on écoute Lazarus de David Bowie et In My Life des Beatles, repris par Sean Connery. »

Un choix qui résume bien son style : théâtral, un brin provocateur, mais toujours réfléchi. Il évoquait aussi avec émotion son émission Hôtel du temps, dans laquelle il faisait revivre des personnalités disparues grâce à l’intelligence artificielle. Lors d’un épisode consacré à Dalida, il se demandait si François Mitterrand aurait assisté à ses obsèques. Puis, avec franchise, il avouait :
« Je n’ai pas peur de la mort, mais j’y pense. »

Il ne préparait pas une sortie discrète. Il voulait la rendre mémorable. Il n’est pas certain qu’il ait eu le temps d’écrire tous ces détails, mais ses dernières interviews parlent pour lui. Jusqu’à la fin, Thierry Ardisson maîtrisait son image, ses émissions, ses décisions. Il aimait provoquer, bousculer, susciter la réflexion, même avec un pied dans l’au-delà. Et s’il n’a jamais exprimé de regrets pour son parcours parfois controversé, ce dernier mois, il a choisi le silence, entouré de ses proches, loin des projecteurs.

En bref

  • Organisation méticuleuse : Un mois avant sa mort, Ardisson planifiait chaque détail de ses obsèques.
  • Cérémonie à son image : Ambiance maîtrisée, playlist construite, invités ciblés.
  • Espérance et sérénité : Il assumait pleinement sa fin, sans peur ni regrets.
  • Dernier acte théâtral : Un adieu fidèle à son style provocateur, émouvant et réfléchi.
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Source utilisée :

AFP

BFMTV

Le Point

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