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Pour célébrer ses 45 ans, cette mère de famille saute à l’élastique et s’écrase tragiquement devant les yeux de son fils

Ce qui devait être une journée de célébration s’est transformé en drame. À Pavlovsk, une petite ville proche de Saint-Pétersbourg, une sortie familiale a coûté la vie à Elizaveta Gushchina, passionnée de sensations fortes et mère de deux enfants.
Âgée de 45 ans, elle venait tout juste de fêter son anniversaire lorsqu’un accident mortel est survenu, quelques instants après un saut à l’élastique parfaitement réussi.
La nouvelle a rapidement fait le tour des médias russes et internationaux, tant la scène choque par son caractère brutal et inattendu.

Un saut à l’élastique réussi… avant le drame

L’activité avait été organisée par son fils Nikita, âgé de 22 ans, lui aussi membre du même club de sports extrêmes, 23block.

Ensemble, ils avaient choisi une tour désaffectée de 88 mètres comme point de départ. Le saut d’Elizaveta s’était déroulé sans le moindre incident,prouvant son expérience et son sang-froid dans ce type d’activités. Mais, après l’adrénaline, la mère de famille est remontée au sommet pour immortaliser ce moment en photo, un geste devenu banal à l’ère des selfies, mais qui allait s’avérer fatal.

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Une chute fatale en voulant prendre un selfie

Selon les médias locaux, Elizaveta aurait souhaité capturer un selfie avec son fils. Malheureusement, elle ne portait pas son harnais de sécurité à ce moment précis. Alors qu’elle s’approchait du bord, son pied aurait glissé sur une planche humide, la précipitant dans le vide.

Malgré une tentative d’attache à une corde, celle-ci n’était pas correctement ajustée à la longueur de sécurité.

La chute a eu lieu sous les yeux de son fils, impuissant. Les secours, arrivés rapidement sur place, n’ont pu que constater le décès de la quadragénaire.

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Une enquête judiciaire pour déterminer les responsabilités

Face à ce drame, le parquet russe a immédiatement ouvert une enquête afin de vérifier si toutes les règles de sécurité avaient été respectées.

Les autorités cherchent notamment à savoir si les organisateurs du saut avaient bien appliqué les protocoles en vigueur.

De son côté, le club extrême 23block a publié un communiqué exprimant sa profonde tristesse :

« Dans des circonstances tragiques, Liza, sauteuse expérimentée et mère de deux enfants, est décédée. Aujourd’hui, toute notre équipe est en deuil. C’est une perte immense pour nous. »

Le saut à l’élastique : un sport à risque, mais encadré

Bien que cet accident rappelle la fragilité de la vie face aux sports extrêmes, les chiffres montrent que le saut à l’élastique demeure relativement sûr. En 2025, on estime à environ 1 accident mortel pour 500 000 sauts, soit un taux de risque comparable à celui du saut en parachute en tandem.

Les incidents graves surviennent principalement en raison de défaillances matérielles, d’erreurs humaines ou de problèmes de santé sous-jacents.

En règle générale, lorsqu’il est pratiqué dans un cadre professionnel et avec un matériel contrôlé,
ce sport reste une activité extrême relativement sécurisée.

Un drame qui interroge sur la sécurité et la vigilance

Ce tragique accident met en lumière l’importance de respecter scrupuleusement les consignes de sécurité

lors de la pratique de sports à sensations. Même pour les personnes expérimentées, un simple instant de relâchement, comme s’approcher d’un bord sans équipement, peut avoir des conséquences irréversibles.

L’histoire d’Elizaveta Gushchina restera un rappel douloureux de la frontière parfois fine entre passion et danger.

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