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Nouveau congé de naissance : même les mamans ayant accouché en 2025 pourront en bénéficier, voici dans quels cas

Un nouveau droit pour les familles ! À partir de 2026, les jeunes parents pourront bénéficier d’un congé de naissance supplémentaire pouvant aller jusqu’à deux mois. Mais saviez-vous que certaines mamans ayant accouché en 2025 pourraient aussi en profiter ? Bien que les conditions exactes restent encore floues, la loi a prévu un cas d’exception qui pourrait faire toute la différence.

Une naissance en 2025… trop tôt pour le nouveau congé ? Pas toujours !

Vous avez accueilli votre bébé à la toute fin de l’année 2025 et vous pensiez avoir manqué ce nouveau droit de peu ? C’est normal : depuis des mois, les rumeurs circulaient sur ce congé de naissance 2026 réservé aux enfants nés après le 1er janvier. Ce flou a provoqué un sentiment d’injustice chez plusieurs mamans dont l’accouchement est survenu quelques jours « trop tôt ». Finalement, le texte de loi a intégré un dispositif spécifique pour certaines situations bien précises.

Un congé inédit pour 2026, adopté par le Parlement

Le 16 décembre 2025, après plusieurs semaines de débats, le Parlement a validé le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026. L’une des grandes nouveautés ? La création d’un congé de naissance supplémentaire, pouvant atteindre deux mois par parent. Ce congé vient s’ajouter aux dispositifs déjà existants comme le congé maternité, le congé paternité, le congé d’adoption et le congé parental. L’objectif ? Offrir aux familles plus de temps pour se retrouver après l’arrivée de l’enfant, et faciliter le partage des responsabilités parentales pendant le post-partum.

Mais attention : pour certains parents dont l’enfant est arrivé fin 2025, la frontière avec les naissances de 2026 pourrait ne pas être aussi nette qu’on le pense.

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Nouveau congé de naissance 2026 : durée, fonctionnement et indemnisation

accouchement

Concrètement, ce nouveau congé prend la forme d’un droit de deux mois maximum pour chaque parent, à prendre après les congés déjà existants (maternité, paternité ou adoption). Chaque parent peut choisir de prendre ce congé d’un seul coup ou de le fractionner en deux périodes d’un mois. Les deux parents peuvent aussi décider de prendre leur congé en même temps ou de manière décalée, pour garantir une présence prolongée auprès de leur bébé.

Le dispositif entre en vigueur le 1er janvier 2026. Il pourra être activé dans les mois suivant la naissance, mais uniquement après la fin des autres congés parentaux. Côté rémunération, l’État prévoit une indemnisation équivalente à 70 % du salaire net pour le premier mois, et 60 % pour le second. Des décrets d’application sont encore attendus pour préciser les modalités : délais de prévenance, modalités de demande auprès de l’employeur, et exactitude des périodes.

Naissance en 2025 : qui est concerné par cette nouvelle mesure ?

En principe, seuls les enfants nés ou adoptés à partir du 1er janvier 2026 ouvrent droit à ce nouveau congé. Cependant, une exception majeure a été ajoutée pour éviter des inégalités : les naissances prématurées.

Si votre bébé est né en 2025 mais que la date présumée d’accouchement (DPA) était fixée en 2026, alors vous pourriez bénéficier de ce congé. Par exemple : si la DPA était prévue pour le 5 janvier 2026 mais que l’accouchement a eu lieu le 20 décembre 2025, vous seriez potentiellement éligible. En revanche, si la DPA était fixée au 15 décembre 2025, une naissance le 20 décembre ne vous rend pas éligible au nouveau dispositif.

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Une mesure pensée pour éviter les injustices entre familles

Pourquoi cette précision ? Pour éviter que quelques jours d’avance ne privent une famille d’un droit jugé essentiel. Cette règle vise à réduire les inégalités et à reconnaître la réalité des naissances prématurées, qui ne devraient pas pénaliser les parents. Dans ce cas, c’est la DPA inscrite dans le suivi médical de la grossesse qui fera foi.

En attendant les précisions à venir dans les décrets d’application, les familles concernées peuvent déjà se renseigner et conserver les documents médicaux qui attestent de leur DPA. Rappel important : ce nouveau congé de deux mois ne remplace pas le congé de naissance de trois jours déjà prévu par le Code du travail, qui reste en vigueur pour tous les salariés.

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