Le 5 juillet 2024, aux États-Unis, Nash voit le jour après seulement 21 semaines d’aménorrhée, soit environ 133 jours avant le terme prévu. À sa naissance, il ne mesure que 24 centimètres — la taille d’une main adulte. Ce minuscule bébé devient alors le plus prématuré jamais recensé au monde, selon le Guinness Book des records.
Un exploit médical qui dépasse toute attente.
Sa mère, Mollie Keen, garde un souvenir bouleversant de ces premiers instants :
« Il était si petit… je le sentais à peine sur ma poitrine », raconte-t-elle au média américain People.
Hospitalisé en urgence dans une unité de soins intensifs néonatals dans l’Iowa, Nash a dû affronter d’innombrables défis vitaux. Durant trois longues semaines, ses parents n’ont pas pu le prendre dans leurs bras.
Ce n’est qu’après cette période d’attente éprouvante que Mollie a enfin pu le porter, entourée de bips, de perfusions et de tubes médicaux — une scène à la fois fragile et profondément humaine.

Un quotidien médicalisé, mais une vie enfin à la maison
Malgré une prématurité extrême, Nash a franchi avec courage toutes les étapes nécessaires à sa sortie.
Six mois après sa naissance, il quitte enfin l’hôpital pour rejoindre son foyer.
Aujourd’hui, il vit avec un oxygène d’appoint et des appareils auditifs, mais il peut désormais sourire, bouger et interagir comme n’importe quel bébé, selon son propre rythme.
Même s’il s’alimente encore à l’aide d’un tube gastrique, cela n’a pas empêché sa famille de célébrer son premier anniversaire comme un véritable triomphe.
Ballons, cadeaux et éclats de rire ont illuminé la journée. Et pour la première fois, les médecins lui ont permis de goûter à un peu de gâteau d’anniversaire — un instant simple, mais d’une puissance symbolique immense.
« C’est une victoire » : le combat d’une famille face à l’extrême prématurité
« C’est tellement émouvant », confie Mollie Keen, émue aux larmes en repensant à ce parcours.
« Je ressens de la fierté, de la gratitude… et un peu de tristesse aussi, car cette expérience a été si différente. Mais avant tout, c’est une victoire. »
Derrière ces mots, on perçoit toute la force d’une mère et la résilience d’une famille face à l’inimaginable.
L’histoire de Nash Keen dépasse le simple record : elle illustre à la fois l’espoir, les progrès médicaux et les réalités parfois douloureuses de la naissance prématurée.
Pour beaucoup de parents, ce récit fait écho à un combat quotidien, celui de donner une chance à la vie, même lorsqu’elle semble suspendue à un fil.
