Danielle, une jeune mère de 27 ans vivant à Dromara, en Irlande du Nord, pensait avoir trouvé le prénom idéal pour sa fille : Evie. Né en janvier 2023, ce prénom symbolisait pour elle la douceur, la grâce et l’unicité. Ce choix, fait bien avant l’arrivée d’un nouveau personnage dans l’univers de Peppa Pig, semblait parfait… jusqu’à ce qu’un événement inattendu vienne tout remettre en question.
L’arrivée surprise d’Evie dans l’univers de Peppa Pig
En 2024, les fans de Peppa Pig découvrent avec amusement que la célèbre famille de cochons s’agrandit : une petite sœur fait son apparition, et son prénom n’est autre que… Evie. D’abord amusée par cette coïncidence, Danielle y voit presque un clin d’œil flatteur. « Je me suis dit : ‘Quelle drôle de coïncidence, ils ont choisi le même prénom que moi !’ », confie-t-elle avec un sourire.
Mais l’amusement laisse rapidement place à une forme d’appréhension. Car si les tout-petits adorent Peppa Pig, beaucoup de parents trouvent l’attitude de la célèbre cochonne — souvent capricieuse, autoritaire, voire agaçante — problématique.
Crainte d’un avenir scolaire entaché de moqueries
Ce qui semblait anodin au départ devient source d’angoisse. Danielle commence à anticiper les répercussions possibles à l’école. Elle imagine déjà les réflexions d’enfants moqueurs : « Tu t’appelles Evie ? Comme la petite sœur de Peppa Pig ?! » Suivies de bruits de grognements et de blagues cruelles.
Ce n’est pas tant le prénom en soi qui l’inquiète, mais l’association constante avec un personnage de dessin animé. Elle redoute les surnoms dégradants, les plaisanteries répétitives et l’impact que cela pourrait avoir sur la confiance en soi de sa fille. « Je veux qu’elle puisse s’aimer avec ce prénom, pas qu’on le transforme en sujet de raillerie », explique-t-elle avec émotion.
Un choix assumé, malgré les circonstances
Malgré ses inquiétudes, Danielle reste attachée à son choix initial. Elle insiste : ce prénom n’a jamais été inspiré par un programme télévisé. Il était, à ses yeux, une évidence. « Evie, c’était elle. Ce prénom la décrivait bien avant qu’un personnage animé ne vienne tout compliquer. »
Aujourd’hui, Danielle oscille entre fierté et incertitude. Elle espère avant tout que sa fille évoluera dans un environnement respectueux, où l’originalité d’un prénom ne sera pas un prétexte à la moquerie.
Et vous ?
Cette histoire soulève une question que beaucoup de parents se posent : doit-on renoncer à un prénom de peur qu’il soit lié à une figure médiatique ? Ou au contraire, faut-il assumer son choix, quelles qu’en soient les répercussions ?