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Faut-il encore laisser son enfant de plus de sept ans dormir dans le lit parental ?

Le partage du lit parental est un sujet qui divise autant les spécialistes que les parents. Tandis que certaines cultures considèrent cette pratique comme naturelle, dans d’autres, elle est perçue comme une habitude à limiter après un certain âge.

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Dans de nombreuses sociétés occidentales, on recommande aux parents d’habituer progressivement leur enfant à dormir seul afin d’encourager son autonomie et d’éviter d’éventuels troubles liés à la dépendance affective. À l’inverse, dans d’autres régions du monde, comme en Inde, le fait de dormir avec son enfant, même au-delà de la petite enfance, est parfaitement ancré dans les traditions familiales.

Un processus évolutif

L’acquisition de l’autonomie au coucher ne se fait pas du jour au lendemain. Avant sept ou huit ans, il est fréquent qu’un enfant exprime des craintes au moment du coucher : peur du noir, angoisse de séparation ou réveils nocturnes après un cauchemar. Dans ces moments-là, le rôle des parents est d’apporter du réconfort et de sécuriser leur enfant sans pour autant l’encourager à systématiquement rejoindre leur lit.

Pour aider un enfant à mieux accepter l’idée de dormir seul, il est recommandé d’instaurer des rituels apaisants avant le coucher : un bain, un moment de détente, la lecture d’une histoire et une lumière tamisée peuvent faciliter la transition vers l’endormissement. Certains spécialistes préconisent également d’introduire une veilleuse ou une berceuse pour offrir un sentiment de sécurité. Si l’enfant manifeste une difficulté persistante à dormir seul, une approche douce et progressive est conseillée, avec des encouragements positifs pour chaque nuit passée dans son propre lit.

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Un débat influencé par la culture

Si l’idée d’arrêter le sommeil partagé à un certain âge est largement répandue en Occident, elle n’est pas universelle. Certains spécialistes estiment que prolonger le cododo après cinq ou six ans pourrait renforcer une dépendance affective ou freiner le développement de la confiance en soi. D’autres considèrent au contraire que cette inquiétude est propre à la culture occidentale et que, dans plusieurs parties du monde, dormir avec ses enfants, même au-delà de dix ans, est une norme sociale bien acceptée.

Dans certaines approches anthropologiques, il est démontré que le sommeil partagé n’a pas d’incidence négative sur le développement émotionnel des enfants. Il s’agit plutôt d’un choix parental influencé par les croyances et habitudes de chaque société.

En fin de compte, chaque famille doit trouver un équilibre qui lui convient, sans culpabilité ni pression extérieure. L’important est de respecter le rythme de l’enfant et d’adopter une approche bienveillante pour l’accompagner vers une indépendance nocturne, selon ses besoins et son évolution.

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