Pour les ParentsComment savoir si c’est le dernier ?

Comment savoir si c’est le dernier ?

De nombreuses mamans se posent la question de savoir s’il est préférable d’avoir un autre bébé ou de se contenter de ceux qu’elles ont déjà. Après avoir vécu un confinement éprouvant, une mère s’est interrogée sur la possibilité d’ajouter un dernier enfant à sa famille. Après réflexion, elle a finalement opté pour se lancer dans cette dernière aventure de maternité.

La France remporte le titre de championne européenne, mais pas dans le domaine du football ou d’un autre sport. Il s’agit du taux de natalité ! Selon une étude d’Eurostat datant de 2020, avec un taux de fécondité de 1,83 enfant par femme, les mères françaises se hissent en tête du classement européen, juste devant la Roumanie avec 1,80 enfant par femme. Cependant, il est important de souligner que cet indice est en baisse. L’Insee rappelle que celui-ci était autour de deux enfants par femme entre 2006 et 2014. Pour la plupart des femmes qui se posent la question d’avoir ou non un dernier enfant, faire augmenter les statistiques de leur pays n’est pas une considération primordiale. Une mère de famille, confrontée à ces interrogations, a souhaité partager son histoire sur le site Scarrymommy.

La tentation du petit dernier

« Pour certains, la décision de ne pas avoir plus d’enfants est évidente. Beaucoup de mes amis ont rapidement su qu’ils allaient ranger leurs affaires de puériculture et ne plus jamais les utiliser. Ils se sentent comblés et sûrs de leur choix. Pour ma part, cette question a toujours été une source de tourment. »

L’auteure a ensuite partagé son expérience pendant la période délicate du confinement, où elle a souvent failli perdre patience face à ses filles particulièrement agitées. Malgré tout, elle savait que sa relation avec la maternité n’était pas terminée. Après de nombreuses hésitations, elle et son mari ont décidé de concevoir leur troisième et dernier bébé, une décision qui s’est avérée être la bonne.

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« Je suis tellement heureuse d’avoir accueilli cet enfant. Après avoir souffert de dépression post-partum avec ma dernière-née, cette naissance a été une expérience douce et positive. »

Malgré sa grande joie, la maman a tenu à souligner qu’il y avait certains aspects des premiers mois avec un nourrisson qui ne lui manqueraient pas du tout.

« Les coliques, par exemple, et les allergies au lait. J’aurais adoré être rémunérée pour toutes les heures passées à effectuer des recherches sur Google sur l’eczéma, les reflux gastriques et toutes sortes d’allergies alimentaires qui pourraient expliquer les pleurs du bébé. »

Les grands tracas de nos ados

De plus, l’auteure du message a avoué qu’elle ne ressentirait aucune nostalgie pour les courtes nuits passées à nourrir sans relâche ses enfants.

« Les premières semaines sont remplies d’une adrénaline intense, et on se félicite d’avoir tenu une nuit de plus, jusqu’à ce que l’on réalise que la privation de sommeil ne fait que commencer… »

Pour conclure son témoignage, la maman s’est ouverte sur ce qui, à l’inverse, risquait probablement de lui tirer une larme dans les années à venir.

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« De façon étrange, quand ils seront tous adolescents, ces coliques, ces reflux et leurs allergies me manqueront probablement. Lorsqu’ils vivront leurs premiers chagrins d’amour et que leur estime de soi changera, je me rendrai compte que résoudre les petits problèmes des premières années était bien plus simple que de faire face à ceux-là. »

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