Le choix des prénoms peut réserver des surprises, et parfois pas des plus heureuses. C’est ce qu’a vécu une mère qui, après coup, a réalisé que les prénoms choisis pour ses jumeaux formaient, mis ensemble, un jeu de mots qu’elle n’avait absolument pas anticipé.
Donner un prénom, un acte plus encadré qu’on ne le pense
Attribuer un prénom à son enfant ne relève pas d’un geste anodin, surtout en France où la législation encadre strictement cette démarche. Certaines fantaisies parentales peuvent se heurter à la vigilance des autorités. L’officier d’état civil, en vertu de l’article 57 du Code civil, peut saisir le procureur de la République si un prénom, seul ou en combinaison avec d’autres, semble porter atteinte à l’intérêt de l’enfant ou aux droits d’autrui.
Quand créativité rime avec maladresse
Les prénoms originaux qui font sourire les parents peuvent malheureusement devenir un fardeau pour l’enfant. Si certaines rumeurs évoquent des duos comme Bâbord et Tribord, Starsky et Hutch, ou encore Cajoline et Soupline, il est difficile de vérifier leur authenticité. Ce qui est certain, c’est que les professionnels de la petite enfance recommandent la prudence. Anne-Laure Sellier, professeure à HEC Paris et spécialiste en sciences cognitives, rappelle dans son ouvrage Le pouvoir des prénoms l’impact profond que peut avoir un prénom sur le parcours de vie d’un individu.
Le prénom n’est pas un simple détail, c’est un repère identitaire essentiel. Il façonne les interactions sociales, influence certaines perceptions, et laisse une empreinte durable. Les recherches actuelles tendent à confirmer cette influence, appelant les parents à une plus grande responsabilité dans leur choix.
Un duo de prénoms aux conséquences inattendues
C’est avec une certaine amertume qu’une mère australienne, via le site Mamamia, a partagé son anecdote. Elle a prénommé ses jumeaux Ari et Callum, sans se douter que, mis dans l’ordre inverse, leurs noms évoqueraient une expression embarrassante.
Au moment de la naissance, rien ne semblait étrange. Ce n’est que plus tard, lorsqu’une personne a lu leurs prénoms dans l’autre sens, que la mère a compris le quiproquo. Trop tard pour revenir en arrière, mais suffisamment tôt pour alerter d’autres parents : mieux vaut prononcer à voix haute toutes les combinaisons possibles avant d’enregistrer définitivement un prénom.