En France, certains prénoms sont interdits en raison de « l’intérêt de l’enfant ». Les prénoms suivants ont été refusés car ils parlent d’eux-mêmes.
En France, des parents ont déjà été refusés lorsqu’ils ont tenté de donner à leur bébé un prénom inhabituel. Bien qu’il n’y ait pas de liste officielle des prénoms interdits, Les familles proposent parfois des prénoms inventifs qui obligent les tribunaux à intervenir.
Interdiction des prénoms pour « les intérêts des enfants »
Bien qu’une loi adoptée le 8 janvier 1993 stipule que les parents peuvent donner n’importe quel prénom à leur bébé, il existe certaines exceptions à cette loi.
En effet, Ces dernières visent à protéger « l’intérêt de l’enfant ». Voici quelques exemples concrets de prénoms interdits.
1. Titeuf
Bien que les parents aient choisi de donner ce prénom à leur enfant, ils ne s’attendaient pas à ce que le procureur soit en désaccord. En fait, le prénom a un lien avec un célèbre personnage de bande dessinée.
2. Babord et Tribord
Oui, ça existe ! Les parents ont souhaité nommer leurs jumeaux Babord et Tribord. Avant d’accéder à la demande, l’officier de l’état civil a refusé d’inscrire les jumeaux nommés Babord et Tribord. Les parents de ces jumeaux étaient deux marins bretons, mais cela n’a pas été considéré comme une raison suffisante pour accéder à leur demande.
3. Griezmann-mbappé
Après la Coupe du monde 2018, la victoire de l’équipe de France de football semble avoir inspiré certains jeunes parents. Ils avaient l’intention de nommer leur enfant Griezmann-Mbappé en référence aux deux joueurs. Cependant, le procureur l’a interdit.
4. Joyeux et Patriste
La cour d’appel de Montpellier a refusé d’accorder aux jumeaux Joyeux et Patriste comme prénoms en raison de leur « caractère fantaisiste voire ridicule ». Cela causerait des difficultés et de l’embarras pour l’enfant à l’avenir, de sorte que le tribunal a refusé de les autoriser.
5. Mini-cooper
Ce n’est pas souvent qu’une mairie doit faire face à un cas aussi étrange que celui-ci. Le procureur a même dit que c’était loufoque, c’est pourquoi les parents de Mini-Cooper ont été invités à choisir un autre prénom pour leur enfant.
6. Nutella
En 2014, un couple a tenté de nommer leur nouveau-né Nutella. Cependant, le nom a été signalé et par la suite refusé. Étant donné que Nutella est le nom d’une pâte à tartiner populaire, elle est considérée comme non adoptable.
7. Prince-William
En parlant de la famille royale britannique, un couple s’apprête à nommer leur enfant Prince William. Le tribunal s’est finalement prononcé contre cette idée car la décision n’était pas unanime. Sans surprise, tel fut le résultat.
8. Mj
Les parents français ont voulu nommer leur enfant MJ en 2012. Le nom est un acronyme de Michael Jackson, que les parents considéraient comme leur idole. Au lieu de cela, l’enfant s’appelle maintenant Jean.
9. Deamon
En raison de ses connotations démoniaques, le nom de démon a causé beaucoup de taches d’encre il y a quelques années. Comme vous pouvez le comprendre, la raison de l’impopularité de ce dernier est que sa traduction latine signifie « diable ou démon ».
10. Mégane
Ce prénom commun n’est pas surprenant. Cependant, lorsqu’il est combiné avec un nom de famille commun comme Renaud, il peut être problématique. En 2000, un couple a presque nommé leur fille d’après une voiture fabriquée par le constructeur automobile Renault. Ils ont changé d’avis à la dernière minute.
11. Fraise
En allant à la mairie, les parents ont oublié de ramener leur fraise.
12. Anal
La vraie question, c’est : Comment des parents ont-ils pu choisir un tel prénom pour leur enfant ?
13. Folavril
Ils ont essayé de mélanger « folie » et « avril » pour le prénom, ce qui aurait pu être cool, mais le tribunal de Rennes n’était pas d’accord. Ils ont finalement choisi le nom plus simple de Zoé pour leur fille.
14. Dilleur
Même si l’orthographe n’était pas exactement la même que celle de « dealer », le tribunal de Saint-Brieuc a pensé que ce prénom avait une connotation un peu trop fumeux…
15. Fañch
En 2017, une histoire a fait beaucoup parler d’elle. Des parents de Bretagne ont été empêchés de donner le prénom régional Fañch à leur petit garçon sous prétexte que le tilde sur le « n » n’était pas dans l’alphabet français. Cependant, après une longue bataille en justice, les parents ont finalement gagné, et leur petit garçon s’appelle bel et bien Fañch, avec le tilde.