BébéCe qui a sauvé la nuit de notre famille épuisée

Ce qui a sauvé la nuit de notre famille épuisée

Je m’appelle Laure et j’ai vécu deux ans sans dormir pendant les deux premières années de ma fille Ninon. Je veux partager mon expérience, surtout ce qui a sauvé notre soirée familiale fatiguée!

La privation de sommeil pendant deux ans est une très longue période. Et seule une personne qui en a fait l’expérience peut vraiment comprendre les effets négatifs qu’un déficit de sommeil aussi important peut avoir sur un enfant et ses parents, à la fois physiquement et même mentalement.

Après une grossesse difficile marquée par la prééclampsie, un accouchement difficile marqué par de nombreuses douleurs physiques, l’allaitement a été entravé en raison de cette situation, et ma fille a passé la majeure partie de son temps en soins néonatals puisque je n’étais même pas physiquement capable de la tenir dans mes bras…

La situation générale dans laquelle se trouvait mon enfant a-t-elle affecté sa capacité à dormir ? Oui, mais nous ne le saurons jamais vraiment.

Nous avons fait tous les efforts possibles

Je me rappelle encore avoir passé des heures tardives à chercher sur des forums ou des sites web LA chose qui endormirait ma fille.

Nous avons tout essayé pour améliorer les choses, y compris l’emmaillotage, les tétines, les fleurs de Bach, l’EMDR, l’ostéopathie, les pédopsychiatres qui nous ont assuré que tout allait bien, et les hamacs. Toutes ces suggestions et techniques ont peut-être été efficaces pour d’autres enfants, mais elles n’étaient pas adéquates pour notre famille.

Le rapport de Ninon au sommeil était marqué par une sensibilité et une anxiété extrêmes. Pendant des mois, elle a crié pour sortir du lit plusieurs fois par nuit, parfois pendant des heures. Je me souviens avoir dû l’accompagner dehors dans la cour pour désamorcer ses angoisses et ses crises.

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Les mois précédents, elle paniquait et vomissait dans son berceau, elle passait donc toute la nuit dans sa poussette. Un jour, je me suis mise à pleurer devant elle en raison du stress et des remords que ce scénario m’avait causés.

À cause de mes sanglots (merveilleux moment de solitude !), elle a cru que je riais. Je n’en pouvais plus, je me suis dit : comment vais-je faire pour travailler toute la journée et être heureux avec ma fille adorée ?

Un ange gardien a dû entendre mon appel !

À cette époque, nous avions la chance de connaître l’ami d’un ami néerlandais dont le fils avait récemment commencé à faire des nuits complètes grâce à un énigmatique entraîneur étranger.

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Nous en avons discuté avec elle et avons pris contact avec le coach du sommeil doux. En fin de compte, bien que nos cœurs et nos esprits soient remplis d’inquiétude et d’incertitude, nous nous sommes lancés parce que nous avions vraiment besoin d’aide, de soutien et d’une oreille attentive. D’autres y parviendront, mais pas nous.

Nous avons choisi de faire confiance à cette coach parce qu’elle a pris le contrôle, nous a aidés et nous a encouragés. Nous avons élaboré ensemble un horaire de sommeil spécifique à Ninon et à notre foyer. La Méthode douce de sommeil est progressive et douce puisque nous empêchons le jeune de pleurer seul dans sa chambre. Au début, nous réconfortons le jeune autant que possible, et au fur et à mesure de son développement, nous lui donnons de plus en plus d’autonomie.

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Par exemple, nous avons adapté les horaires de repas, de sommeil et de coucher de Ninon afin qu’ils correspondent mieux à ses besoins et à son cycle circadien naturel. Pour rompre le lien affectif avec le biberon et l’inciter à aller chercher son doudou, qui prenait de plus en plus de place au fil du coaching, nous avons supprimé le biberon des routines de nuit et de réveil.

Cela semblait inconcevable sur le moment, mais nous avons réussi à la remettre dans son lit avec des barreaux sans incident, ce qui a contribué à l’apaiser. De nombreux autres ajustements ont été effectués en fonction de la problématique particulière de notre fille.

Ninon a progressivement maîtrisé l’art de s’assoupir en douceur et de manière autonome. Même si elle nous demandait de la bercer ou de la mettre dans la poussette, son père et moi étions à ses côtés tout le temps, la rassurant par notre présence, notre voix et notre toucher.

Au fur et à mesure qu’elle s’améliorait dans ses études, nous nous sommes progressivement retirés de son lit. Elle était capable de s’endormir toute seule et de se réveiller sans notre aide le soir après avoir été calmée et réconfortée.

Une fin de journée reposante

Chaque jour, nous parlions avec le coach. Elle était là pour nous aider à naviguer, à changer de cap si nécessaire, à renforcer notre confiance jusqu’à ce que nous soyons totalement autonomes et que notre fille soit à l’aise. L’évolution était déjà étonnante pour nous en quelques jours !

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Mais petit à petit, nous avons progressé vers l’état que nous souhaitions, à savoir une conclusion tranquille de la journée, un sommeil court et des nuits reposantes pour toute la famille.

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