Personne ne souhaite vivre ses dernières années avec la maladie d’Alzheimer. C’est encore plus dur pour les proches, notamment les enfants, de voir leurs parents perdre peu à peu leurs souvenirs… jusqu’à ne plus les reconnaître. Malheureusement, cette maladie neurodégénérative devient de plus en plus courante. D’après France Alzheimer, le nombre de personnes touchées devrait presque doubler d’ici 2050, atteignant plus de 2,2 millions de cas.
Le risque augmente considérablement à partir de 80 ans, avec près de 20 % de probabilité d’être atteint. Et comme notre espérance de vie continue de s’allonger, il devient essentiel de trouver des moyens pour repousser les symptômes aussi longtemps que possible.
Deux gestes simples qui peuvent faire la différence
Attraper Alzheimer, ce n’est pas une fatalité. Même s’il n’existe toujours aucun remède pour guérir complètement la maladie, certaines bonnes habitudes peuvent aider à ralentir son apparition. C’est ce que montre une étude récente relayée par le Huffington Post, qui met en lumière deux actions simples à intégrer au quotidien.
Ces pratiques ne permettent pas de prévenir la maladie à 100 %, ni de la soigner. Mais elles pourraient bien aider à réduire la durée de vie avec les symptômes. Et honnêtement, vivre plus longtemps en bonne santé, c’est tout ce qu’on souhaite. Alors, en quoi consistent ces deux habitudes à adopter ?
Un régime alimentaire protecteur : le régime MIND

L’étude américaine évoque l’intérêt du régime MIND, une combinaison du régime Méditerranéen et du régime DASH (préconisé pour lutter contre l’hypertension). Ces deux régimes sont connus pour leurs bienfaits sur le cerveau et la santé cardiovasculaire.
Ils agissent notamment sur une protéine clé : le BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor). Cette protéine joue un rôle essentiel dans le développement, la réparation et la communication des cellules cérébrales. Selon le Dr Alexander Zubkov, neurologue, maintenir un bon niveau de BDNF pourrait aider à freiner le déclin cognitif lié à Alzheimer.
Le régime MIND privilégie une alimentation riche en :
- Céréales complètes
- Légumes verts à feuilles foncées
- Noix
- Baies (comme les myrtilles)
- Poissons gras (riches en oméga-3)
- Huile d’olive
Le Dr Zubkov recommande aussi de consommer des aliments riches en antioxydants, oméga-3 et polyphénols. Il suggère également de boire du thé vert, reconnu pour ses effets protecteurs sur le cerveau.
Une activité physique simple mais puissante : la marche
En complément d’une alimentation équilibrée, l’étude insiste sur les bienfaits d’un geste simple : marcher. Oui, aussi basique que cela puisse paraître, la marche peut avoir un impact significatif sur la santé du cerveau.
En 2025, une étude publiée dans la revue Brain Sciences a démontré que la marche à intensité modérée ou élevée augmentait la production de BDNF, notamment juste après l’effort. Les chercheurs ont observé une hausse de 11 % du taux de cette protéine après une session de marche.
Le Dr Zubkov explique : « Une activité aussi simple qu’une marche rapide quotidienne augmente le flux sanguin et l’oxygénation du cerveau, ce qui stimule naturellement la libération de BDNF ».
Pas besoin d’atteindre les fameux 10 000 pas ! Le neurologue recommande un objectif réaliste : entre 7 000 et 8 000 pas par jour, soit environ une heure de marche quotidienne. Et pour encore plus de bénéfices, il encourage à adopter un rythme soutenu.
En résumé : petits gestes, grands effets
Adopter une alimentation équilibrée inspirée du régime MIND et intégrer la marche rapide dans son quotidien sont deux gestes accessibles à tous. Ils ne promettent pas de guérir Alzheimer, mais ils peuvent vous aider à garder votre cerveau en forme plus longtemps.
Et dans un monde où nous vivons de plus en plus vieux, ce sont des habitudes à prendre dès aujourd’hui. Votre futur vous dira merci !
