Nommer son futur bébé peut rapidement devenir un casse-tête. Plus dans certains cas que dans d’autres ! Selon un sondage, il est plus facile de nommer une fille qu’un garçon. Mais pourquoi?
Il existe deux types de personnes dans la vie. Celles qui attendent d’être enceintes pour trouver l’inspiration et choisir le futur prénom de leur enfant et celles qui ont choisi le prénom de leur futur bébé depuis des années, avant même d’être enceintes. Cependant, il ne s’agit jamais d’un devoir simple ou apparent, quelle que soit la situation.
Les prénoms de bébé changent au gré des tendances
L’Institut national des statistiques et des études économiques (INSEE) publie chaque année une liste des prénoms de filles et de garçons les plus populaires, et il peut parfois y avoir des variations importantes d’une année à l’autre. C’est normal, car les préférences des jeunes parents peuvent changer en fonction des tendances, de l’actualité ou de leur propre inspiration ! Il y a des prénoms pour tous les goûts : des noms rétro, des noms fleuris, des noms inspirés de la mythologie ou même des stars.
La seule chose à faire est de se mettre d’accord sur le fait que vous devez choisir un prénoms (ou des prénoms, en cas d’un prénom composé !) qui plaise aux deux couples de parents, qui sonne bien avec le nom de famille, qui soit inhabituel et distinctif mais pas difficile à prononcer. C’est, en somme, un véritable casse-tête, surtout pour ceux qui attendent un enfant de sexe masculin !
Trouver des prénoms de garçons peut s’avérer difficile
Selon l’administration de la sécurité sociale aux États-Unis (équivalent américain de l’INSEE, ndlr), Les petites filles ont reçu 17 544 prénoms différents contre seulement 13 993 pour les garçons en 2021. Il s’agit davantage d’un problème lié à la tradition que d’une disparité entre les sexes au moment de la naissance. Selon Abby Sandel, auteur du blog sur les noms de bébés Appellation Mountain, « les noms traditionnels de garçons sont transmis à nos enfants depuis des siècles » dans les articles du Huffington Post.
Il est vrai que les parents américains donnent souvent à leur garçon le prénom de leur père tout en ajoutant « Junior », d’autant plus que ces noms ont tendance à être plus classiques. Par exemple, il n’y a qu’une seule façon d’épeler Matthew dans le top 500 des prénoms américains, mais il y a cinq façons d’épeler Madeline, argumente l’experte pour faire valoir son point de vue. D’autre part, les parents sont plus créatifs lorsqu’ils choisissent des noms pour les filles, que ce soit par le biais de patronymes ou de l’orthographe simple.
L’experte pense toutefois qu’il y a un élément sexiste dans cette facilité à choisir des noms uniques pour une fille par rapport à un garçon : « Les parents ont encore une idée assez limitée de ce qu’est un nom « respectable » pour un garçon, malgré les progrès de la société. Ils craignent qu’en raison de son nom inhabituel, les gens se moquent de leur enfant. » Ils sont également réticents à donner à un garçon un nom mixte par crainte qu’il ne grandisse en se sentant exclu. Les parents de jeunes filles sont moins susceptibles de s’inquiéter à ce sujet, c’est pourquoi les noms des filles ont tendance à être plus créatifs. Moins d’exigences, plus d’options. Les noms des filles sont donc plus simples à inventer que ceux des garçons.