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Une nounou sévèrement condamnée pour avoir cassé les jambes et le bras d’un bébé de 6 mois

Le procès concernant les violences subies par un nourrisson de six mois, victime de fractures aux deux jambes et à un bras, s’est tenu ce mardi.

La justice a rendu son verdict ce mardi dans une affaire bouleversante. Une assistante maternelle du village de Rémy, dans l’Oise, a été reconnue coupable d’avoir brisé les os d’un nourrisson de seulement six mois.
D’après les révélations du Courrier Picard, l’enfant avait été hospitalisé en urgence pour de multiples fractures : deux aux jambes et une au bras.
Les faits, qui remontent au 15 mai 2019, continuent de marquer profondément les parents, encore très affectés au moment du procès.

Un père d’abord accusé avant les aveux de la nourrice

Au départ, c’est le père du petit Mathys qui avait été soupçonné. Interdit de contact avec son fils, cet homme, secouriste de profession, avait pourtant donné l’alerte après avoir remarqué que la jambe du nourrisson ne bougeait plus.
Quelques heures plus tôt, le bébé avait subi un véritable calvaire chez sa nourrice, Sylvie Lheureux, 47 ans.
Face aux magistrats du tribunal de Compiègne, elle a fini par tout admettre. Les éléments à charge étaient accablants : elle avait même envoyé un message glaçant à sa fille avant l’arrivée de l’enfant, qualifiant le nourrisson de « gueulard ».

Des gestes violents et des négligences dramatiques

fracture
Photo : iStock

Selon les parents, Mathys était un bébé particulièrement sollicité par les douleurs dentaires. Mais la nourrice, épuisée après son week-end de mariage, a commis l’irréparable.
Lorsque l’enfant a eu une jambe coincée dans son lit, elle a tiré brutalement, provoquant des hurlements de douleur.
Pire encore, la nourrice a reconnu que le petit était tombé de la table à langer et de sa poussette, car il n’était pas attaché. Elle s’était assoupie à ces moments-là.
Dans un autre aveu glaçant, elle a déclaré avoir jeté l’enfant sur le canapé en tentant de lui fermer la bouche pour arrêter ses pleurs.

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Un verdict lourd de conséquences

Aujourd’hui âgé de 7 ans, Mathys a heureusement retrouvé une vie normale et ne garde pas de séquelles physiques.
Quant à l’assistante maternelle, la sanction est tombée : trois ans de prison, dont deux avec sursis probatoire, ainsi qu’une interdiction d’exercer toute activité en lien avec des mineurs pendant dix ans.
Une décision qui vient clore un dossier douloureux, mais qui rappelle aussi l’importance d’une vigilance accrue dans le choix et le suivi des personnes en charge de jeunes enfants.

Source : 20minutes.fr

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