
Une naissance pour le moins inhabituelle
La mère, Queidy Araujo de Oliveira, vivait une vie ordinaire lorsqu’elle a appris qu’elle était enceinte – malgré un stérilet au cuivre inséré depuis deux ans. Utilisé comme moyen de contraception très fiable, le dispositif intra-utérin (DIU) avait pourtant été régulièrement contrôlé par échographie tous les six mois, et toujours jugé bien en place.
« Au moment où l’on s’y attend le moins, j’ai découvert ma grossesse lors d’un simple contrôle du stérilet », a confié la jeune femme au média Goias. Le couple, qui ne prévoyait pas d’avoir un autre enfant, envisageait même une vasectomie. Finalement, après le choc de la nouvelle, Queidy et son mari ont choisi d’accueillir cette grossesse comme un cadeau inattendu.

Le bébé naît en tenant le stérilet dans sa main
La grossesse n’a cependant pas été de tout repos. Dès le début, les médecins ont détecté des complications : le stérilet se trouvait à l’intérieur du sac gestationnel, ce qui rendait impossible son retrait sans mettre en danger le fœtus. Les risques de fausse couche ou d’hémorragie étaient élevés. Pourtant, contre toute attente, la grossesse s’est déroulée jusqu’à son terme.
Le bébé, prénommé Matheus Gabriel, est finalement né en parfaite santé. À la surprise générale, il tenait dans sa main le fameux stérilet, comme s’il brandissait une petite victoire. Le cliché, capturé par l’obstétricienne Natalia Rodrigues, a fait le tour des réseaux sociaux. En légende, la médecin a écrit avec humour : « Je tiens ma victoire : le stérilet qui n’a pas fonctionné ! », selon Diario de Aparecida.

Un rappel que la contraception n’est jamais infaillible
L’obstétricienne en charge de l’accouchement a rappelé que, bien que le stérilet au cuivre soit l’une des méthodes de contraception les plus sûres, son efficacité n’est pas absolue. « Aucun moyen contraceptif n’est fiable à 100 % », a-t-elle souligné. Le taux d’échec du DIU au cuivre reste extrêmement faible, estimé à 0,6 %, mais des cas isolés, comme celui de Queidy, rappellent que la nature peut toujours surprendre.
Malgré la peur et les risques, la jeune mère se dit reconnaissante : « Ce bébé est arrivé quand nous ne l’attendions pas, mais il a transformé notre vie. » Aujourd’hui, elle partage son histoire pour encourager les femmes à suivre régulièrement leurs contrôles médicaux et à rester attentives, même en cas de contraception.
Des images devenues virales à travers le monde
Les photos de la naissance ont été publiées sur les réseaux sociaux par l’équipe médicale et relayées par des médias du monde entier. On y voit le petit Matheus, encore emmailloté, tenant fièrement le stérilet entre ses doigts minuscules. Une image à la fois symbolique et émouvante, qui a ému des milliers d’internautes.
Rapidement, les commentaires se sont multipliés : certains y ont vu un signe du destin, d’autres une belle leçon de résilience et d’espoir. Pour beaucoup, cette histoire illustre la force de la vie et sa capacité à déjouer toutes les probabilités.
Un phénomène rare, mais déjà observé ailleurs
Si cette naissance semble exceptionnelle, elle n’est pas unique. En 2020, au Vietnam, un autre bébé était déjà né en tenant le stérilet de sa mère dans la main. Comme au Brésil, la photo avait fait le tour du monde, rappelant que même les méthodes contraceptives les plus fiables peuvent parfois défaillir.
Ces cas restent rarissimes, mais ils suscitent toujours un immense intérêt, car ils symbolisent la victoire de la vie sur les probabilités. Au-delà de la curiosité médiatique, ils rappellent aussi l’importance d’un suivi médical attentif et du dialogue entre patientes et professionnels de santé.
Un symbole d’espoir et de miracle
Pour Queidy et sa famille, cette histoire restera gravée à jamais. Leur fils Matheus est devenu le symbole d’un miracle inattendu, celui d’une vie qui a su trouver son chemin malgré toutes les barrières. « Il est arrivé contre toute attente, et il nous a appris que certaines choses n’ont tout simplement pas besoin d’explication », confie la jeune maman.
Une histoire extraordinaire, pleine d’émotion et de symbolisme, qui nous rappelle que la vie, parfois, choisit son propre chemin – même face à la science.
