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« Mon fils est mort dans la fusillade » : un lycéen français de 17 ans tué dans la tuerie en Autriche

La journée du mardi 10 juin 2025 restera gravée dans les mémoires comme l’une des plus sombres de l’année. Alors que la France est encore sous le choc après le meurtre d’une surveillante poignardée lors d’un contrôle scolaire, un autre drame s’est produit à des centaines de kilomètres de là, en Autriche. Une fusillade d’une violence inouïe a éclaté au sein d’un établissement scolaire de Graz, dans le sud-est du pays.

Peu après 10 heures du matin, un ancien élève de 21 ans a pénétré dans le lycée fédéral Dreierschützengasse, armé d’un fusil et d’une arme de poing. Il a ouvert le feu, semant la panique dans l’établissement qui accueille près de 400 élèves. Le bilan humain est lourd : dix personnes ont été tuées — sept femmes et trois hommes — tandis que plusieurs autres ont été grièvement blessées.

Parmi les victimes figure un lycéen français de 17 ans. Son père, joint par l’AFP, a confirmé l’horrible nouvelle : « Mon fils fait partie des victimes. La police est venue nous prévenir à 18h30 », a-t-il confié, bouleversé.

Une opération rapide, un suspect retrouvé mort

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L’unité d’intervention spéciale autrichienne, connue sous le nom de Cobra, a été déployée rapidement sur les lieux. Les forces de l’ordre ont évacué les élèves, sécurisé l’établissement, et fouillé chaque recoin du bâtiment. Le tireur a finalement été découvert sans vie dans les toilettes du lycée. Il s’est donné la mort après avoir perpétré l’attaque.

Les premières informations révèlent qu’il s’agissait d’un jeune homme autrichien sans antécédents judiciaires, bien qu’il ait légalement obtenu un permis de port d’arme. Il avait quitté ce même établissement scolaire sans y avoir achevé son parcours. À ce stade, aucun élément ne permet de déterminer ses motivations, et les autorités excluent pour le moment tout lien avec une organisation idéologique ou terroriste.

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Un pays en état de choc, une Europe solidaire

L’annonce du drame a provoqué une onde de stupeur en Autriche, un pays peu habitué à de tels actes de violence en milieu scolaire. La maire de Graz, Elke Kahr, a mis en place une cellule de soutien psychologique, épaulée par la Croix-Rouge, pour accompagner les élèves et les familles traumatisées.

Au niveau européen, les réactions ne se sont pas fait attendre. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déploré que « les écoles, lieux de savoir et de sécurité, deviennent des scènes de tragédie ». Plusieurs dirigeants européens, notamment ceux d’Allemagne, d’Italie et de Serbie, ont exprimé leur solidarité avec les victimes et leurs proches.

Un lycée marqué à jamais

Le lycée Dreierschützengasse, désormais théâtre d’un massacre, est profondément meurtri. La scène de crime est vaste, les témoignages nombreux, et le choc immense. L’enquête, toujours en cours, tente de reconstituer le fil exact des événements et de comprendre ce qui a pu pousser ce jeune homme à commettre l’irréparable.

Cette tragédie relance, une fois de plus, le débat sur la sécurité dans les établissements scolaires en Europe, et sur la régulation de l’accès aux armes à feu. Pour l’heure, une famille française pleure un enfant, et une communauté éducative entière tente de surmonter l’insoutenable.

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