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« J’ai fait huit fausses couches » : Julie Ferrier brise le silence sur la « douleur terrible » qu’elle a vécue pour devenir maman.

Ce dimanche 22 juin dans Un dimanche à la campagne, Julie Ferrier a ému le public avec un témoignage rare, sensible et sans détour. Connue pour son humour décapant et son énergie survoltée, la comédienne a levé le voile sur une douleur restée longtemps dans l’ombre : son combat pour devenir mère. À 53 ans, elle a confié avoir subi huit fausses couches. Une confidence bouleversante, livrée avec pudeur et sincérité.

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Derrière le rire, la douleur invisible d’un parcours brisé

Tout au long de sa carrière — entre théâtre, danse, one-woman-show et cinéma — Julie Ferrier a souvent fait rire, fasciné, bluffé. Mais ce week-end, c’est dans un tout autre registre qu’elle s’est exprimée, au côté de Frédéric Lopez et de ses invités. Elle a évoqué, pour la première fois avec autant de clarté, le poids silencieux de la maternité absente : « J’ai fait huit fausses couches », dit-elle, d’une voix brisée.

Elle confie que malgré une fertilité apparemment intacte — « je tombe facilement enceinte » — aucune grossesse ne s’est poursuivie. Et à 53 ans, elle résume cette absence avec une honnêteté bouleversante : « Je n’ai pas de vie de famille. C’est un peu triste. »

Un combat intime, souvent incompris

Face aux jugements faciles ou aux conseils rapides — comme celui, récurrent, d’adopter — Julie Ferrier insiste : « Ce n’est pas aussi simple. » La douleur liée aux fausses couches, ce cycle d’espoir puis de deuil répété, rend le deuil de la maternité biologique encore plus lourd.

Elle raconte ses démarches : examens à la Pitié-Salpêtrière, thérapie, médecine alternative, et même vaudou — autant de tentatives pour comprendre l’incompréhensible. En une phrase, elle résume la complexité de ce désir :
« Je voulais un enfant comme personne. Enfin non… comme tout le monde. »

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Un nouveau projet de vie : la famille d’accueil à Mayotte

Malgré ces blessures, Julie Ferrier ne se résigne pas. À l’aube de ses 60 ans, elle se tourne vers un nouveau projet chargé de sens. Profondément touchée par la situation des enfants en détresse à Mayotte — un territoire qu’elle connaît depuis vingt ans — elle envisage de devenir famille d’accueil.

Inspirée par son oncle pédiatre qui travaille sur l’île, elle souhaite offrir à un enfant abandonné ce qu’elle n’a pas pu vivre comme mère : un foyer chaleureux, une présence constante, une forme de stabilité. « Il y a 6000 enfants à la rue là-bas », rappelle-t-elle avec émotion. Ce projet, qu’elle évoque publiquement pour la première fois, semble incarner une nouvelle voie, faite de générosité et de transmission.

En bref

  • Julie Ferrier a révélé avoir fait huit fausses couches, une douleur intime qu’elle n’avait jamais partagée aussi ouvertement.
  • Elle explique que l’adoption n’est pas une solution facile après tant d’épreuves liées à la perte répétée de grossesse.
  • À 53 ans, elle assume le regret de ne pas avoir fondé de famille, tout en restant admirative de celles qui ont pu concilier carrière et maternité.
  • Elle projette aujourd’hui de devenir famille d’accueil à Mayotte, un projet humaniste pour donner à un enfant l’amour qu’elle aurait voulu transmettre.

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